A quelques heures d’un verdict crucial…

Ce jeudi, la team Renault est confrontée à une audience sur l’affaire d’espionnage qui l’oppose à McLaren. Celle-ci pourrait se révéler déterminante sur le retour du double champion du monde Fernando Alonso au sein de l’écurie française. Les écuries Renault et McLaren sont donc présentes à Monaco et devront répondre à de nombreuses questions devant […]

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A quelques heures d’un verdict crucial…

Ce jeudi, la team Renault est confrontée à une audience sur l’affaire d’espionnage qui l’oppose à McLaren. Celle-ci pourrait se révéler déterminante sur le retour du double champion du monde Fernando Alonso au sein de l’écurie française.

Les écuries Renault et McLaren sont donc présentes à Monaco et devront répondre à de nombreuses questions devant le Conseil Mondial des sports motorisés.

L’équipe française doit faire face à des accusations sur une possession non autorisée d’informations confidentielles appartenant à McLaren-Mercedes. Cette dernière écurie est encore en cours d’examen pour une autre affaire d’espionnage qui a éclaté au grand jour cet été impliquant Ferrari.

Renault est accusée d’avoir détenue illégalement des données sur McLaren entre septembre 2006 et octobre 2007. Ces informations auraient été introduites par l’ancien employé de McLaren Phil Mackareth qui est arrivé par la suite dans le clan français. Depuis la découverte de ces possibles malversations, il a bien sur été suspendu.

McLaren déclare que Renault a acquis un avantage déloyal et aurait été en contact avec 780 dessins techniques décrivant les voitures McLaren 2006 et 2007. De plus, 18 employés de Renault, dont sept patrons d’ingénierie ou chefs de département, aurait examiné les informations.

Renault, qui n’a pas réussi à gagner une seule course cette année, doit se faire à l’idée de subir les mêmes peines que celles que McLaren a fait l’objet plus tôt dans l’année.

Si cette supposition venait à se concrétiser, les répercutions pourraient se produire là où on ne les attend pas. En effet, après seulement une saison passée chez McLaren, Alonso est fortement pressenti chez Renault.

Mais si son ancienne équipe se voit être pénalisée par de lourdes sanctions, alors le pilote espagnol éviterait sans doute de passer une deuxième année consécutive au sein d’une équipe condamnée. Equipe qui sort forcément affaiblie du moins financièrement parlant.

Alonso pourrait alors se rapprocher de Red Bull, option considérée comme la plus probable en dépit de la présence de deux pilotes sous contrat du nom de Mark Webber et de David Coulthard.

Le Conseil mondial des sports motorisés doit donc rendre une décision ce jeudi 6 décembre. Puis par la suite, les attentions seront tournées vers les voitures McLaren 2008, puisque la FIA a déclaré qu’elle sera très attentive à ce qu’aucune données appartenant à Ferrari n’aient été exploitées.

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