Le GP d’Abu Dhabi se fera sans Sébastien Loeb
Sébastien Loeb pense que ses chances de se retrouver sur la grille de départ d’une course de Formule Un cette saison, en l’occurrence, le Grand Prix final d’Abu Dhabi, sont maintenant révolus. Bien que Red Bull était d’accord pour lui confier le baquet de la Toro Rosso de Jaime Alguersuari, offre que Sébastien Loeb avait […]


Sébastien Loeb pense que ses chances de se retrouver sur la grille de départ d’une course de Formule Un cette saison, en l’occurrence, le Grand Prix final d’Abu Dhabi, sont maintenant révolus.
Bien que Red Bull était d’accord pour lui confier le baquet de la Toro Rosso de Jaime Alguersuari, offre que Sébastien Loeb avait accepté, la FIA ne l’a pas vu de cet oeil et lui a refusé la super-license nécessaire pour courir en GP de F1.
Le quintuple champion du monde Rally admet ne pas être étonné par la décision de la FIA. «La règlementation pour l’obtenir est très claire.»explique-t-il. «Je ne satisfais aucune des conditions stipulées dans le règlement. Il est donc logique que je n’ais pas réussi à obtenir une telle licence. Ce sont les règles, la décision de la FIA. Il n’y a aucune raison de pleurer.»
Sébastien Loeb semble avoir fait une croix définitive sur ses ambitions de piloter un jour une monoplace de Formule 1 dans le cadre d’un week-end de Grand Prix. «Des opportunités comme ça, je m’étais dit que je n’en aurais qu’une dans ma vie.»précise-t-il. «C’était pour ça que j’avais accepté. Là, elle est passée. Je n’ai pas eu la super licence cette fois, je ne vois pas comment je pourrais l’acquérir sans me préparer et sans faire les essais nécessaires en F1.»
«D’autant plus que là, les deux championnats étaient joués. Button a gagné son titre mondial le week-end dernier, et le titre en WRC se joue ce week-end. Du coup, ma participation n’aurait gêné aucun des deux championnats. Retrouver une opportunité comme celle-là me semble très improbable. Tout ça mis bout à bout, je ne pense pas que cette chance se représente un jour.»
Cette décision fait au moins un heureux en la personne de Franz Tost. L’autrichien, directeur sportif de Toro Rosso, admet qu’il aurait, bien sûr, accepté la décision de Red Bull, la maison mère de l’équipe, mais avoue qu’il ne soutenait pas l’idée.
«Si Red Bull voulait quelque chose comme ça pour des raisons marketing, alors ça aurait bien sûr été fait,» a indiqué Franz Tost à Auto Motor und Sport, ajoutant que l’idée avait «peu de sens d’un point de vue sportif. La compétition en Formule 1 est plus élevée que jamais dorénavant. Au pire, Loeb aurait été entre trois et quatre secondes derrière.»
«Il sait comment piloter une voiture. Vous ne devenez pas champion du monde des rallyes cinq fois si vous ne le savez pas. Mais [en Formule 1], la dernière seconde est la plus difficile à obtenir, ce que Valentino Rossi a également compris.»
Sur ce dernier point, Sébastien Loeb est plutôt d’accord avec l’analyse de Franz Tost. «Il ne fallait pas s’attendre à ce que je fasse un résultat,»ajoute-t-il. «C’était clairement impossible. Il ne faut pas croire que je dis ça par fausse modestie. Je sais ce qu’il me manque quand je fais une course sur circuit : en moyenne, une seconde au tour. J’imagine qu’en F1, il y en aurait eu un peu plus.»
Sébastien Loeb va ce week-end en Grande-Bretagne, à l’occasion du dernier rally de la saison, jouer son sixième titre consécutif face à Mirko Hirvonen.