Fin de série pour Toyota aux 6 Heures d’Imola

Comme au Qatar, la marque japonaise a réalisé une course globalement anonyme. Hormis une bataille intense avec la Ferrari d'Antonio Fuoco, les champions du monde en titre ont été en difficulté.

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Fin de série pour Toyota aux 6 Heures d’Imola

Pourtant bien qualifiées, les deux Toyota n’ont pas pu rivaliser avec les Ferrari de tête et la BMW. Par moments, elles ont essayé d’être agressives et d’apporter de la concurrence aux autres forces du plateau, mais sans grande réussite.

La #8 a été la plus performante lors de ce week-end italien. Avec une cinquième place au final, elle apporte un certain pécule de points, mais se retrouve déjà distancée à 25 points des leaders du championnat du monde, les pilotes de la Ferrari #51.

Une bataille haletante

Toutefois, cette hypercar a offert l’une des plus belles batailles de la course. Alors sur une stratégie plutôt classique, elle s’est retrouvée un moment à la lutte pour le podium provisoire face à la Ferrari #50. La voiture au cheval cabré était bien plus rapide, mais la défense de Sébastien Buémi a été héroïque. Une défense à montrer dans toutes les écoles de pilotage.

Face à la muraille suisse, Antonio Fuoco a presque tenté l’impossible. Les deux bolides se sont percutés à trois reprises à l’approche de Tamburello avant de tirer tout droit dans le gravier. Si la Toyota s’en est tirée sans gros dommages, la Ferrari a crevé et a dû repasser par les stands.

« La course a été mouvementée avec un peu de contact et la pénalité. Peut-être qu’un podium aurait pu être à portée de main, mais compte tenu de tout cela, nous avons marqué pas mal de points aujourd’hui. Je pense que nous avons fait de notre mieux car nous n’étions pas au niveau des Ferrari. Je suis assez satisfait de ma performance. Maintenant, nous allons travailler très dur afin d’avoir l’opportunité de nous battre à Spa », s’est satisfait Sébastien Buémi, de la #8.

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Dans le garage d’à côté, les grimaces étaient aussi présentes. Sur une piste où elles avaient brillé l’an passé, les Toyota n’ont jamais été en mesure de prendre les commandes de la course à la régulière. En délicatesse avec les pneus et à la lutte avec d’autres hypercars, la #7 a perdu un temps conséquent.

Rendez-vous à Spa

« De toute évidence, la course a été difficile pour nous. À la fin, j’ai eu beaucoup de dégradation des pneus et je n’ai pas pu attaquer dans les deux derniers relais. Je ne m’attendais pas à cela, mais je pense que c’est dû au fait que j’ai suivi la Porsche n°6 au début de mon relais. Cela a probablement endommagé les pneus et causé la dégradation. Dans l’ensemble, nous n’avions pas assez de rythme pour nous battre avec Ferrari », a annoncé Kamui Kobayashi, team principal et pilote de la #7.

Pour retrouver les Toyota dominantes que nous avions l’habitude de voir les saisons précédentes, les pilotes et l’équipe devront fournir un important travail. La pause ne sera que très courte puisque les 6 Heures de Spa se présentent déjà. Le week-end des 8, 9 et 10 mai, il faudra retourner batailler en piste.

Avec cette défaite sur le tracé d’Imola, Toyota a mis fin à une très longue série. Depuis 2017, la deuxième manche du championnat du monde d’endurance réussissait toujours aux forces nippones. Elles restaient sur neuf victoires consécutives.

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