6 Heures d'Imola - Course : La Ferrari #51 a joué une partition parfaite
La Ferrari #51, qui partait de la pole position, a remporté facilement ces 6 Heures d'Imola. La voiture sœur a anéanti sa remontée dans le dernier quart d'heure. En GT3, les BMW de WRT ont fait parler d'elles... de manière négative.


Une fin de course de folie. Ferrari et Toyota ont offert une bataille intense. La Ferrari #50, qui partait de la dernière place, est parvenue à grimper dans la première partie du tableau et s'est battue face à la #8. Antonio Fuoco et Sébastien Buémi ont livré une lutte incroyable. À 40 minutes de la fin, la bataille a mal tourné. Après une erreur, le pilote Ferrari est revenu à l'attaque à Tamburello. Antonio Fuoco a tiré tout droit et a crevé dans l'opération. Dans cette action, il a fait échouer l'énorme opération de remontée de la #50.
Tout au long de ces 6 Heures d'Imola, la Scuderia a dominé la course mais, par moments, des concurrents sont venus perturber les plans des voitures au cheval cabré. Les BMW ont affiché un énorme rythme, Toyota, que l'on ne pensait pas en mesure de jouer le podium, a finalement répondu présent. Les Porsche, notamment la #6, ont aussi surpris.
À lire aussi : 6 Heures d'Imola - H+1 : Ferrari relègue déjà la concurrence
La course a été très propre dans son ensemble. Les accidents ont été très rares. En début de course, un accrochage a eu lieu entre les Iron Dames et la Corvette #33. La Porsche #85 a été pénalisée pour cet incident. Plus tard, la BMW #31 a mis dans le mur l'Aston Martin #27 du Heart of Racing. Enfin, l'accident le plus évitable a eu lieu lors de la prise de commande de la catégorie GT3. Valentino Rossi, dans la BMW #46, a envoyé hors piste la Ferrari #21 de tête. La voiture du Vista AF Corse a dû abandonner.
À lire aussi : 6 Heures d'Imola - H+2 : La balade de santé continue pour Ferrari
Les différentes stratégies des équipes, causées par les incidents tout au long des 6 heures, ont permis de maintenir le suspense pour toutes les places jusque dans le dernier tour. Dans les dix dernières minutes, il était encore presque impossible de prédire le podium final de cette deuxième manche de la saison. Mais au final, c'est la Ferrari #51 qui occupait le rôle de favori qui a passé la ligne en premier.
Au jeu des stratégies, la Ferrari #83 est parvenue à se remettre en course après avoir perdu un peu de terrain. Elle a obtenu une belle quatrième place. La BMW #20, qui partait de très loin sur la grille, est parvenue à décrocher une presque inespérée deuxième place. On voyait plutôt la #15 obtenir ce résultat.
À lire aussi : 6 Heures d'Imola - H+3 : Les forces françaises se réveillent
Chez les Français, Alpine a réalisé une excellente stratégie pour s'offrir de gros points, les premiers de la saison. La marque de Dieppe, grâce à la #36, a bouclé l'épreuve à la troisième position. Mick Schumacher a parfaitement géré la fin de la course pour apporter à la structure de Philippe Sinault son meilleur résultat depuis Fuji 2024. L'autre voiture a malheureusement gâché sa course avec une erreur dans les premiers instants et une sortie de piste peu de temps après.
Peugeot a placé sa #93 à la neuvième place, la voiture sœur a terminé en dehors du top 10.
À lire aussi : 6 Heures d'Imola - H+4 : Porsche a provisoirement pris les commandes
En GT3, la lutte pour la victoire a duré jusqu'au drapeau à damier. La Porsche #92 semblait se diriger vers la victoire. Mais la BMW #46 était déchaînée. La voiture du WRT est parvenue à revenir aux premiers rôles malgré son drive-through. Une performance qui montre bien la supériorité des BMW à Imola.
Une Peugeot qui se dédoublait a offert un peu de répit à la voiture du team Manthey. Richard Lietz a géré la pression de la menaçante BMW jusqu'à la fin. Porsche s'est offert sa première victoire de la saison en WEC.
À noter aussi la très belle performance des Lexus de chez Akkodis qui ont obtenu la troisième et quatrième positions.
À lire aussi : 6 Heures d'Imola - H+5 : Ferrari garde le cap, la BMW n°46 se démène
Les Aston Martin ont poursuivi leur apprentissage. Même si elles ont terminé à la dernière place de la course en Hypercar, il y a du mieux. Déjà, elles ont terminé l'épreuve, chose qui n'avait pas pu se produire au Qatar. En termes de rythme, elles se sont rapprochées du peloton.