Une Ferrari en patron, l’autre en zéro aux 6 Heures d’Imola

On attendait mieux de Ferrari. Imbattables depuis le début de la saison, les 499P ont une nouvelle fois répondu présent à Imola. Lors de chaque séance, une voiture au cheval cabré occupait la première place. Si on oublie les erreurs de la #50 en qualification, la Scuderia a excellé.

Des performances qui pouvaient présager une certaine domination. Cette dernière a plus ou moins eu lieu. La #51 a fait course en tête, sauf par moments où elle a laissé les commandes à ses concurrents sur une stratégie différente. La #83, longtemps deuxième, a chuté dans le classement dans le dernier tiers et a sauvé sa course avec une quatrième place à l’arrivée.

Enfin, la #50, que l’on pouvait facilement placer sur le podium vu son rythme et ce qu’elle a produit pendant près de cinq heures, a tout gâché dans le money time. À la lutte avec la Toyota de Sébastien Buemi, Antonio Fuoco a crevé après une action évitable.

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Alors qu’elle aurait pu réaliser la plus belle course du plateau, cette Ferrari #50 a tout gâché dans les derniers instants et a coûté de gros points à la firme italienne.

Le point positif du week-end à domicile de la Scuderia reste la victoire de la #51. Avec ce résultat, Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi ont offert à la marque au cheval cabré sa première victoire au classement général sur le sol italien en 52 ans – la dernière fois remontant à 1973, lorsque Brian Redman et Jacky Ickx avaient triomphé aux 1.000 kilomètres de Monza au volant de la Ferrari 312 PB.

Avec 39 points d’avance au championnat sur BMW, Ferrari peut aborder la suite de la compétition plus sereinement. Il ne faudra toutefois pas se relâcher. Le prochain week-end, à Spa, s’annonce plus difficile.