Gasly voudrait que la F1 se penche sur le problème de pulvérisation
Pierre Gasly demande à la F1 de chercher des moyens pour réduire la quantité de pulvérisation produite par les monoplaces sur une piste humide.


Le Grand Prix de Belgique, si on peut l’appeler ainsi, n’a jamais pu vraiment avoir lieu en raison de la faible visibilité. Hormis Max Verstappen derrière la voiture de sécurité, les autres pilotes ne voyaient strictement rien. Certains ont même déclaré ne pas voir les feux rouges des monoplaces. C’est dire. La course a été arrêtée après les deux tours nécessaires pour donner les points.
S’il comprend le choix d’arrêter la course après les deux tours, Pierre Gasly admet la pulvérisation des voitures reste un problème. Au volant de son Alpha Tauri, le Français n’arrivait pas à apercevoir la monoplace de devant, ni celle de derrière dans ses rétroviseurs. La faible visibilité peut avoir de lourdes conséquences entre les pilotes.
« Si une voiture s’arrête sur la voie pour une raison quelconque ou s’écrase et que de nombreuses autres voitures arrivent juste derrière, nous connaissons alors les conséquences. Le problème est que vous comptez toujours sur les gars devant vous pour rester sur la bonne voie et aller à une vitesse similaire à celle que vous roulez. Une fois que vous rouliez à 200-250 km/h, vous ne pouvez plus vous arrêter. Nous avons vu assez de choses horribles sur cette piste. »
Le Normand fait référence à Anthoine Hubert, son ami disparu deux ans auparavant, mais aussi à l’accident de Lando Norris en Q3. Gasly a suggéré de résoudre le problème des pulvérisations afin de ne pas reproduire le même scénario que le jour de la course.
« Nous devrions essayer de réduire les embruns derrière les voitures. […] C’est un domaine que la F1 devrait se concentrer pour les prochaines années. Si vous réduisez les embruns, vous avez forcément une meilleure visibilité. Alors, oui, les conditions sont très délicates, vous pouvez avoir de l’aquaplaning et des glissades, mais vous serez peut-être très lent. C’est à nous les pilotes d’être à la limite de l’adhérence. »
Nul doute que la FIA et la F1 vont se pencher sur ce problème lors de la réunion qui se tiendra le 7 octobre prochain.