Mohammed Ben Sulayem répond à Christian Horner sur les « F1 Frankenstein » de 2026
Mohammed Ben Sulayem répond aux critiques de Christian Horner sur la réglementation de 2026. Cette réglementation a pour but de se rapprocher de la neutralité carbone et d'optimiser le spectacle mais tout le monde n'est pas encore convaincu dans le paddock. Max Verstappen et Horner se sont notamment positionnés contre.


Le règlement de 2026 fait débat dans les écuries de Formule 1. Les moteurs vont changer avec cette future réglementation. Les MGU-H, les moteurs de récupération d’énergie thermique vont disparaître et les moteurs seront hybrides à 50%.
Red Bull est contre cette réglementation. Max Verstappen a des craintes sur la prochaine réglementation. Le double champion du monde aurait testé les simulations moteurs et affirme qu’il faudrait rétrograder en plein milieu des lignes droites pour être le plus rapide.
Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, avait même qualifié les futures monoplaces de « voiture Frankenstein ». Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem a répondu au dirigeant de l’équipe autrichienne.
« En fin de compte, c’est son opinion. Je respecte ce que dit Christian, mais pour moi, ce qui est le plus important, c’est ce qui est bon pour la majorité des équipes et ce qui est bon pour le sport dans son ensemble. Je lui ai parlé en Hongrie, j’écoute toujours les opinions des parties prenantes » a expliqué le président de la FIA à Motorsport-Total.
Le dirigeant de la Fédération International de l’Automobile explique que l’objectif de ce changement moteur est à des fins écologiques. La Formule 1 veut être neutre en carbone d’ici 2030.
« Il n’avait pas l’air de se soucier beaucoup de la répartition en pourcentage entre les moteurs électriques et les moteurs à combustion. Qu’il s’agisse de 60 % / 40 %, 45 % / 55 % ou 52 % / 48 %. En fin de compte, il s’agit de savoir pourquoi nous faisons cela, c’est-à-dire parce que nous voulons réduire les émissions de carbone de 80 %. »
Pour faire en sorte de réduire les émissions émises, la FIA va travailler sur une nouvelle réglementation moteur et créer des voitures plus légères.
« Nous sommes peut-être un peu trop optimistes. Mais nous visons 80 % de réduction, ce qui devrait être réalisable via des F1 plus légères, via des optimisations du moteur à combustion interne, de la batterie, de l’aérodynamique et de la réduction de la consommation d’essence. Tous ces éléments s’ajoutent les uns aux autres. Si nous nous relâchons dans un seul sous-domaine, nous n’atteindrons pas l’objectif » affirme l’Emirati à la tête de la Fédération Internationale de l’Automobile.