Hamilton face au défi Ferrari : « Je travaille dur pour m’adapter »

Lewis Hamilton se présente au Grand Prix de Miami avec une dose de réalisme. Six courses après son arrivée chez Ferrari, le septuple champion du monde avoue devoir « travailler dur » pour s'adapter à sa nouvelle monoplace.

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Hamilton face au défi Ferrari : « Je travaille dur pour m’adapter »

À deux jours du Grand Prix de Miami 2025, Lewis Hamilton ne cache pas ses difficultés d’adaptation depuis son arrivée chez Ferrari. Malgré l’excitation qui a entouré son transfert historique, le septuple champion du monde affronte une période de transition plus compliquée que prévu, n’ayant pas encore réussi à monter sur un podium cette saison.

Une transition qui rappelle ses débuts chez Mercedes

Hamilton établit un parallèle direct avec son expérience précédente : « Quand j’ai rejoint Mercedes, les six premiers mois ont été difficiles, le temps de m’habituer à travailler avec de nouvelles personnes. Évidemment, les ingénieurs avec qui je travaille maintenant avaient l’habitude de régler la voiture pour un autre pilote, avec un style de pilotage différent, et moi, j’étais habitué à une voiture correspondant à un autre style, donc c’est simplement une combinaison de plusieurs choses. », explique-t-il.

Interrogé sur la durée possible de cette phase d’adaptation, Hamilton reste prudent et réaliste : « Je ne sais vraiment pas. On travaille aussi dur que possible pour raccourcir ce délai, mais ça pourrait être plus long, qui sait. », admet-il.

Sprint vs course : un mystère non résolu

La différence est flagrante entre sa récente victoire lors du Sprint en Chine et ses performances plus modestes en courses principales (5ème à Bahreïn, 7ème à Djeddah et au Japon). Hamilton tente d’expliquer cette inconstance : « Je ne peux pas vraiment l’expliquer en détail. Lors d’une course Sprint, évidemment, on ne peut pas faire énormément de changements ; je pense que ce qu’il faut en retenir, c’est qu’on n’a pas fait beaucoup d’ajustements entre les EL1 et les qualifications, alors que sur les autres week-ends, on bricolait la voiture et on l’empirait ! »
Il laisse sous-entendre là que les nombreux réglages effectués sur la voiture durant les week-ends classiques pourraient avoir pour effet de détériorer les performances au lieu de les améliorer.

La pause après le triple enchaînement initial de la saison a permis au pilote britannique de passer du temps à l’usine Ferrari pour analyser ses difficultés en profondeur : « J’ai passé du bon temps en Italie. On a beaucoup travaillé, fait de bonnes séances sur le simulateur. Il y a des choses qu’on a ajustées. On va voir ce que ça donne ce week-end », confie le pilote britannique. Et bien qu’aucune mise à jour technique majeure ne soit prévue pour Miami, cette visite à Maranello aidera sans doute le Britannique de continuer à mieux comprendre sa SF-25.

Leclerc comme référence

Pour ce sixième week-end avec Ferrari, Hamilton se fixe un but précis : atteindre le niveau affiché par son coéquipier Charles Leclerc lors du dernier Grand Prix. Sans mise à niveau technique, il reste cependant mesuré dans ses attentes : « On fera de notre mieux. On n’a pas d’améliorations ou quoi que ce soit ce week-end, mais on continue d’essayer d’optimiser la voiture. Évidemment, Charles a fait un super boulot lors de la dernière course [avec une 3e place] et a montré ce que la voiture est capable de faire en course, donc l’objectif, c’est d’essayer de reproduire ça. » En effet, la troisième place de Leclerc à Djeddah représente le potentiel réel de la Ferrari, un rythme qu’il n’a pas encore réussi à reproduire en course.

Hamilton a également saisi l’occasion pour répondre aux commentaires sur ses performances et son avenir en F1, affichant une tranquillité remarquable : « J’oublie ça tout de suite, je n’y pense même pas. J’essaie de ne pas me concentrer sur les avis de personnes qui n’ont aucune idée de ce qui se passe vraiment, des avis venant de gens qui n’ont jamais été dans ma position. Donc oui, je garde la tête baissée et je continue simplement à apprécier le travail que je fais avec les personnes avec qui je travaille. »

En effet, de nombreuses voix, y compris celle de Johnny Herbert, ont récemment exprimé des opinions sur son avenir, suggérant que 2026 serait sa dernière chance pour décrocher un titre. Mais le pilote britannique semble déterminé à rester concentré sur son objectif, sans se laisser perturber par ces prévisions extérieures.

Un parallèle historique qui laisse espérer

La situation actuelle évoque fortement 2013, quand Hamilton quittait McLaren pour Mercedes. À l’époque, peu imaginaient que cette période d’adaptation difficile précéderait six titres mondiaux entre 2014 et 2021. « Je travaille vraiment dur pour m’adapter à celle-ci, c’est sûr », confirme Hamilton à propos de la Ferrari SF-25.

Si l’histoire peut servir d’indicateur, la patience pourrait être la clé pour Hamilton et ses supporters. Reste à savoir si, à 40 ans, le Britannique disposera du temps nécessaire pour reproduire chez Ferrari le succès, plus ou moins similaire, de ce qu’il a connu chez Mercedes.

Le Grand Prix de Miami ce week-end offrira de nouveaux indices sur l’évolution de cette adaptation, dans un contexte où Ferrari, sans nouvelles évolutions techniques, devra optimiser son package actuel pour signer une belle prestation sur le circuit floridien.

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