Helmut Marko esquive les questions sur Max Verstappen mais évoque une « frustration »

Le principal sujet de discussion après la course de dimanche sur le circuit de Barcelone-Catalogne a été la collision, délibérée semble-t-il de Max Verstappen avec George Russell.

Une course difficile pour le pilote Red Bull

La course a basculé après l’intervention de la voiture de sécurité, car le Néerlandais a été contraint d’utiliser les pneus durs. Red Bull avait opté pour une stratégie à trois arrêts, ce qui signifiait que Verstappen n’avait plus de pneus tendres à disposition.

Avec les pneus durs, Max Verstappen s’est retrouvé vulnérable et a immédiatement été dépassé par Charles Leclerc. George Russell a tenté une attaque qu’il l’a forcé à sortir de piste au virage 1.

Le quadruple Champion du monde de F1 a conservé sa position en coupant hors piste, ce qui a poussé Red Bull à lui donner à tort l’ordre de laisser passer George Russell.

C’est à ce moment-là que la controverse a éclaté, lorsque Verstappen est entré en collision avec Russell au virage 5. Interrogé par Sky Germany après la course, Helmut Marko n’a pas évoqué directement l’incident. « Je dirais qu’il était en tête pendant un long moment, puis à cause de ce choix de pneus… » a-t-il déclaré.

« Mais comme je l’ai dit, nous n’avions pas d’autre option et nous ne savions pas que ce pneu serait aussi mauvais en phase de chauffe. Il y avait une certaine frustration, qui s’est traduite dans son style de pilotage. »

Helmut Marko admet que le pneu dur était le « mauvais choix »

Le timing de la voiture de sécurité a placé Red Bull dans une situation délicate. L’équipe aurait pu laisser Max Verstappen en piste avec ses pneus tendres usés pour conserver la position de tête face aux McLaren.

Au lieu de cela, elle a opté pour les pneus durs, peu appréciés, que personne d’autre n’avait utilisés durant les 66 tours de course. Ces pneus ont eu du mal à monter en température, causant une grosse perte d’adhérence à Max Verstappen à la sortie du dernier virage.

Cela lui a coûté la troisième place au profit de Charles Leclerc, après un léger contact sur la ligne droite des stands.

« Nous avons compris qu’il fallait prendre un risque pour espérer quelque chose, » a expliqué Helmut Marko.

« Et c’était cette stratégie à trois arrêts. Malheureusement, la voiture de sécurité est arrivée au mauvais moment. Nous n’avions plus que les durs disponibles, et c’était clairement le mauvais choix. Ce pneu était particulièrement mauvais à l’échauffement. Et on a vu la manœuvre d’évitement de Max après la relance. Mais c’est comme ça : quand on prend un risque, ça peut aussi se retourner contre vous. »

« Max a évidemment compris qu’il n’avait aucune adhérence à cause de ces pneus, il a failli perdre la voiture. Et ensuite il y a eu cette situation avec Leclerc. Je ne souhaite pas entrer dans les détails à ce sujet non plus. »

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