Max Verstappen surpris par la pénalité d’Oscar Piastri : « Ça m’est arrivé plusieurs fois »
Max Verstappen surpris par la pénalité infligée à Oscar Piastri sous Safety Car : « C'est arrivé plusieurs fois, mais jamais sanctionné »


Max Verstappen s’est dit étonné qu’Oscar Piastri ait été pénalisé après leur incident sous voiture de sécurité, lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Une pénalité qui fait parler
Le pilote australien a écopé de 10 secondes de pénalité pour avoir freiné brusquement sous régime de Safety Car. Une sanction qui lui a coûté la victoire, finalement remportée par son coéquipier et rival au championnat, Lando Norris.
Oscar Piastri a jugé cette pénalité injuste, estimant avoir agi de la même manière lors des précédents relancements sous Safety Car. Un incident similaire avait d’ailleurs eu lieu entre Max Verstappen et George Russell, lors du Grand Prix du Canada.
Le Britannique avait freiné brutalement sous Safety Car, obligeant le Néerlandais à le dépasser brièvement. Mercedes n’avait alors pas été sanctionnée, malgré une réclamation déposée par Red Bull.
Interrogé après la course à Silverstone, Max Verstappen a confié avoir été surpris par le freinage soudain d’Oscar Piastri : « Ça m’a piégé avec les pneus froids, » a expliqué le pilote Red Bull.
« J’ai appris après la course qu’il avait été pénalisé. Ce genre de scénario m’est arrivé plusieurs fois. Je trouve ça étrange qu’Oscar soit le premier à recevoir 10 secondes pour ça. »
Une course compliquée pour Max Verstappen
Malgré la pole position décrochée samedi, la journée de dimanche s’annonçait difficile pour le quadruple champion du monde.
Red Bull avait opté pour un aileron arrière fin sur la monoplace de Max Verstappen, réduisant l’appui aérodynamique. Résultat : un rythme en berne et une dégradation excessive des pneus.
Peu après l’incident avec Oscar Piastri, Max Verstappen a brièvement perdu le contrôle de sa voiture et chuté jusqu’à la 11e place, avant de remonter pour terminer cinquième, dépassant Lance Stroll en fin de course.
« Je ne savais pas à quoi m’attendre. Il y avait un équilibre très délicat entre les virages rapides et lents, » a-t-il expliqué.
« On dégradait trop les pneus à l’entrée des virages. Et puis j’ai eu mon ‘moment’, ce qui a tout compliqué. Je n’avais pas le rythme pour remonter, ce qui est inquiétant. On a pris les bonnes décisions stratégiques, on est restés en piste aussi longtemps que possible. »
« On termine cinquièmes, et avec du recul, c’était le mieux que l’on pouvait espérer au vu des circonstances. L’aileron arrière a clairement compliqué les choses. Mais même avec plus d’appui, on n’aurait pas pu se battre avec McLaren. Ça, c’est certain », conclut-il.