Jean-Eric Vergne compte sur sa nouvelle monoplace pour remporter un troisième titre de FE

Nouvelle saison et ambition intacte pour Jean-Eric Vergne. A quelques semaines de la première course de la saison 11 de Formule E qui aura lieu le 7 décembre prochain à Sao Paulo, le pilote de l'équipe DS Penske entend retrouver la plus haute marche du podium. Lors de la présentation de la nouvelle monoplace de l'équipe qui inaugure l'ère de la Gen3 EVO, Motors Inside en a profité pour tendre le micro au seul double champion de la discipline.

Bonjour Jean-Eric.
Vous êtes sur le point d'entamer votre 8ème saison de Formule E avec DS Automobiles. Pourquoi un tel attachement à cette marque ?

C'est comme dans un mariage. Vous le faites avancer dans les bons comme dans les mauvais moments. J'aime beaucoup cette entreprise et les gens qui travaillent dans l'équipe, ils sont incroyables. Nous sommes ici pour gagner et je ne voudrais être nulle part ailleurs. Je considère être au sommet de ma performance en Formule E et très motivé pour continuer encore un long moment. Tant que mes objectifs et ceux de l'équipe seront alignés, il n'y aura pas de raison de changer. Je suis certainement le pilote qui suis resté le plus longtemps avec la même équipe. Cela démontre la confiance que j'ai et ma loyauté. Je pense que les meilleures années sont devant nous donc je n'ai pas de raison de quitter la division motorsports de Stellantis.

Vous avez déjà pu tester la Gen3 EVO à Nogaro en septembre. En quoi est-elle différente à piloter par rapport à la précédente Gen3 ?

Il y a déjà un peu plus de grip au niveau des pneus. Les quatre roues motrices font une énorme différence, on gagne bien deux secondes au tour. Ça change radicalement la voiture. Avec 350 kW, ça commence vraiment à être des voitures qui vont très vite. Donc c'est sympa d'avoir des évolutions qui nous permettent de gagner autant de secondes.

Pensez-vous qu'avec les évolutions apportées notamment sur le groupe motopropulseur, vous pouvez vous rapprocher de Porsche et Jaguar ?

C'est toujours la même chose. Il faut attendre de voir la première course pour se faire une idée claire. On connaît nos évolutions mais je ne connais absolument pas celles des autres équipes. Si nous améliorons notre voiture de cinq dixièmes au tour et que les autres l'améliorent de huit dixièmes, l'écart se creusera encore plus et nous serons encore plus loin. Donc on va attendre de voir plusieurs courses pour se faire une idée claire.

Comme vous, plusieurs pilotes participent à la fois au championnat du monde de Formule E et au championnat du monde d'Endurance. Quels avantages tirez-vous de ce double engagement pour l'un et l'autre des championnats ?

Nous faisons un métier que nous aimons. C'est une situation idéale de faire un métier qui est notre passion. Faire des courses dans des beaux championnats, dans des beaux programmes, c'est quelque chose de génial, je n'ai pas à me plaindre. C'est sûr que c'est énormément de déplacements avec beaucoup de courses et une pression qui reste élevée tout au long de la saison mais c'est surtout beaucoup de plaisir. C'est un métier que je fais maintenant depuis de nombreuses années donc on apprend à gérer tout ça.

Le plus beau ce serait de remporter un troisième titre en FE avec DS ou les 24 Heures du Mans avec Peugeot ?

Les deux !