ePrix de Londres 2025 : Présentation et enjeux du dernier ePrix de la saison
La capitale britannique accueille ce week-end les deux dernières courses de la saison 11 de Formule E où les enjeux seront nombreux malgré un championnat pilotes déjà joué.


Grâce à ses douze points marqués lors de la seconde course du week-end berlinois il y a deux semaines, combinées à la contre-performance de Pascal Wehrlein, Oliver Rowland est devenu champion du monde de Formule E pour la première fois de sa carrière. Devant son public, le pilote Britannique voudra célébrer ses succès tandis que d’autres se battront pour les places d’honneur.
Londres, capitale et distributeur de titres
En plus d’abriter la résidence officielle de la famille royale britannique et quelques-uns des plus emblématiques monuments au monde, Londres a déjà eu l’honneur d’attribuer quatre des dix titres de l’histoire de la Formule E.
Présente au calendrier dès la saison 1 en 2015, la capitale britannique a toujours connu des doublés de courses. Lors de la saison inaugurale du championnat de monoplaces électriques, malgré les victoires de Sébastien Buemi et Sam Bird, c’est Nelson Piquet Jr qui a été sacré champion.
L’année suivante, Nicolas Prost est devenu le premier pilote de l’histoire de la FE à remporter deux courses lors d’un même week-end, et c’est Buemi qui s’est vu titré. Londres a ensuite été absente du calendrier pendant plusieurs saisons avant de revenir en 2021 sur le circuit de l’ExCel London, les deux premières éditions de l’ePrix ayant été disputées au Battersea Park.
En 2021 et 2022, les deux courses sont placées en avant-dernière position au calendrier. Jake Dennis s’y impose une fois chaque année tandis qu’Alex Lynn et Lucas di Grassi remportent les deux autres courses au programme.
En 2023, Londres retrouve sa place de finale et c’est Jake Dennis qui est titré. Les deux courses reviennent aux actuels pilotes Jaguar Mitch Evans et Nick Cassidy, lors d’une édition où la pluie était venue perturbée pilotes et organisateurs.
Enfin, l’édition 2024 a été le théâtre du sacre de Pascal Wehrlein, vainqueur de la première course. Comme un trait d’union avec la saison actuelle, c’est Oliver Rowland qui s’était imposé lors de la seconde course du week-end.
Le circuit le plus court du calendrier
Le tracé du ePrix de Londres a la particularité d’être composé d’une partie indoor et d’une partie outdoor qui serpente dans et autour du centre des expositions ExCel situé à l’est de la capitale britannique.
Avec ses 20 virages et ses 2,09 kilomètres de long, le circuit est le plus court du calendrier et laisse peu de place, voire aucune, aux erreurs. Les dépassements y sont difficiles et les qualifications sont plus importantes qu’ailleurs.
La première partie du tour se compose de virages serrés avant la chicane des 6 et 7 qui s’ouvre sur une partie plus rapide. Celle-ci va du virage 8 au virage 16 avec d’abord le 9 qui est un droite à 90° et qui conditionne la plus longue ligne droite du circuit avec la ligne de départ/arrivée.
Deux chicanes se succèdent ensuite avant une courbe à droite jusqu’au freinage du virage 16 où les pilotes retrouvent la lumière artificielle du hall d’exposition de l’ExCel. Le tour se conclut par deux virages serrés après un tour où les moments pour respirer sont rares pour les pilotes.
Un titre pilotes déjà décerné, suspense chez les équipes
A Berlin il y a deux semaines, Oliver Rowland est devenu le 10e champion du monde de l’histoire de la Formule E. Grâce à une remarquable régularité, notamment en début de saison, ponctuée par quatre victoires en neuf courses, le pilote Nissan a dominé la saison de la tête et des épaules.
Déjà à la lutte pour le titre la saison dernière, Rowland a enfin décroché le graal après huit saisons de présence en FE. Le travail n’est pourtant pas terminé. Pour que la fête soit complète, le Britannique sera l’atout majeur de Nissan pour aller décrocher le titre par équipes.
Avec 23 points de retard sur Porsche, le constructeur japonais peut devenir champion à condition que ses deux pilotes terminent devant ceux de l’équipe allemande. Auréolé de sa récente victoire aux 6 Heures de Sao Paulo, Norman Nato retrouvera le volant de sa Nissan e-4ORCE 05 avec le plein de confiance.
Troisième, DS Penske peut aussi prétendre au titre si les circonstances jouent en sa faveur. L’équipe franco-américaine devra surtout se méfier de Jaguar, six points derrière. Avec ses deux victoires à Berlin, l’équipe anglaise a redressé la barre d’une saison difficile tout comme son pilote Nick Cassidy, vainqueur de deux des quatre dernières courses.
Le Néo-zélandais peut d’ailleurs désormais prétendre à la place de dauphin de Rowland chez les pilotes. Avec Wehrlein, Taylor Barnard, Antonio Felix da Costa et donc Cassidy qui se tiennent en moins de 25 points, le champion en titre n’a pas le droit à l’erreur s’il souhaite devenir vice-champion.
Le départ des deux courses du ePrix de Londres sera donné Samedi 26 juillet à 18h et Dimanche 27 juillet à 18h (heure française).