6 Heures de Spa - H+4 : Alpine en lice pour remporter la course
L'Alpine #36 continuait sa très belle course en conservant les deux Ferrari derrière elle. Les diverses interruptions durant cette heure ont légèrement bouleversé le classement.
Après plus de 20 minutes de neutralisation sous régime de voiture de sécurité, la course a pu reprendre. Le classement a été modifié. La Peugeot #93, seule hypercar à ne pas s'être arrêtée dans ce laps de temps, a pris la tête.
L'Alpine #36 pointait juste derrière, avec les deux Ferrari aux trousses. La Toyota #7 n'a pas effectué un bon restart, perdant quatre positions en un seul virage.
À lire aussi : 6 Heures de Spa - H+1 : Alpine fait rêver
En GT3, un gros paquet de huit voitures a resserré la plupart des concurrents. La bataille était rude. Après un bon début de course, la Porsche des Iron Dames était un peu plus en difficulté. À son volant, Rahel Frey a été débordée par une Aston Martin et une Mercedes en moins d'un tour.
Miguel Molina, de la Ferrari #50, a été placé sous le coup d'une enquête pour une infraction dans les stands. À deux heures du terme, une pénalité pourrait tout compromettre. L'autre Ferrari a aussi été placée sous enquête. Le motif n'a pas été dévoilé.
À lire aussi : 6 Heures de Spa - H+2 : Deux incidents neutralisent la course
L'énorme bataille pour la dixième place dans la catégorie GT3 a permis aux Iron Dames de rester au contact des voitures de devant. Quelques mètres devant, la Lexus #78 en difficulté résistait aux assauts de ses concurrents.
Kamui Kobayashi, avec sa Toyota #7, prenait tous les risques pour rester dans le coup. Le Japonais tenait le rythme de la Peugeot #94 et des BMW. Mais il commettait trop d'erreurs, ce qui lui faisait perdre du temps.
À lire aussi : 6 Heures de Spa - H+3 : Alpine et Peugeot menacent Ferrari
L'autre McLaren, la #59, a tiré tout droit à la fin du deuxième secteur et est allée dans le mur. Cet incident a fait suite à un contact avec l'Aston Martin du Racing Spirit of Léman. Grosse surprise, elle est parvenue seule à sortir des graviers.
Eduardo Barrichello, dans l'Aston Martin #10, s'est puni tout seul en crevant. Difficile course après de si belles qualifications pour la structure de Patrick Barbier.
Avec l'intervention de la voiture virtuelle de sécurité, les deux Ferrari ont repris les commandes de la course au jeu des arrêts aux stands.
