Grand Prix de Hongrie – Le Top/Flop de la rédaction
La rédaction de Motors Inside vous livre ses impressions après un Grand Prix de Hongrie fort en émotions. Si Alpine remporte la palme d'or, d'autres ont su se montrer... en bien, ou en moins bien !


Nous avons vécu une Grand Prix de Hongrie très animé. De la pluie au départ. Un gros crash sans bobo pour les pilotes. Un second départ inédit. Une course à rebondissement avec des batailles à tous les étages.
Clairement ce Grand Prix de Hongrie est un TOP à lui tout seul. Enormément de spectacle en piste, beaucoup d’engagement de la part des pilotes, cette édition 2021 restera gravée dans les mémoires.
Le TOP 3 :
Alpine, Ocon et Alonso en héros !
Les hommes en bleu ont réussi le coup parfait. Bien aidés au départ par la folie de Valtteri Bottas, Esteban Ocon, Alpine et Fernando Alonso ont réussi la course d’équipe parfaite pour faire doublement raisonner la Marseillaise en terres Hongroises.
La course du Français est étonnante de maîtrise. Il a résisté sans commettre la moindre erreur face au quadruple champion du monde qu’est Sebastian Vettel, son adversaire du jour.
Alpine a cru en sa paire de pilotes depuis le début de saison. Tout d’abord c’est Alonso qui a eu du mal à se réadapter au pilotage d’une F1. Puis ce fut au tour d’Ocon de vivre une série noire sans performance. L’équipe a su porter ses pilotes, leur donner toute la confiance dont ils méritent. Au final, Ocon et Alpine remportent leur premier succès en F1. Derrière les pilotes, tout le staff à su gérer une course parfaite, à commencer par des ravitaillements et une stratégie sans faille. Un très beau succès d’équipe !
Pour finir, Alonso termine le week-end en remportant le titre de pilote du jour. Succès amplement mérité pour l’Espagnol qui a su admirablement résister aux assauts d’un Lewis Hamilton remonté et agressif. Il prouve une nouvelle fois que malgré les années qui passent, son talent et sa motivation sont intacts.
Williams, des points… Enfin !
Alpine n’a pas été la seule équipe à profiter des déboires des leaders en Hongrie. Williams a su rester en embuscade pour marquer de gros points au championnat des constructeurs.
Si nous ne doutions pas qu’une pareille prouesse pourrait venir de la part de Russell. Il faut rendre hommage à Nicholas Latifi.
Le pilote canadien à réussi une course aussi solide que constante pour boucler sa course en 8ème position. Après la disqualification de Vettel, il termine même 7ème.
Son équipier Anglais le suit de près et termine 8ème.
L’écurie de Groove fait ainsi un pas de géant avec 10 unités à son compteur et dépasse maintenant Alfa Roméo 3 points et Haas 0. De quoi se rassurer en vue de la saison prochaine, car il y a fort à parier qu’il sera compliqué pour les deux équipes motorisées par Ferrari de venir leur reprendre cette huitième place.
Sainz prouve que l’instinct du pilote prime encore
Sa bévue en qualification a vite été effacée en course. En terminant 3ème après la disqualification de Vettel, Carlos Sainz obtient un podium aussi inespéré que salvateur.
Mais ce qui fait que Sainz obtient son TOP dans notre classement est sa désobéissance aux « ordres » stratégiques prodigués par son équipe d’ingénieur.
Alors bouchonné depuis de nombreux tours par un valeureux Yuki Tsunoda, l’Espagnol a tenu à ne pas s’arrêter alors que son stand pensait qu’il pourrait réaliser l’undercut sur son rival Japonais.
En poussant l’usure de ses pneus au maximum, il pu retarder son arrêt et poursuivre une excellente remontée qui l’amène sur le podium. L’instinct du pilote a parlé et à enrayé les stratégies informatiques. Preuve s’il en fallait que la course automobile reste avant tout une histoire d’hommes.
Le FLOP 3 :
Déroute complète pour le n°77
Si la palme du succès revient à Esteban Ocon, le boulet d’or revient à Valtteri Bottas.
Rien ne va plus pour le natif de Nastola. Il est l’origine du crash mettant au tapis cinq monoplaces dès le premier tour, et endommageant irrémédiablement celle du leader du championnat, Max Verstappen.
S’il avait prémédité son coup, il n’aurait pu le réussi de manière aussi parfaite.
En perte de vitesse complète depuis de nombreuses courses, le pilote finlandais commet l’irréparable. Il se retrouve très justement pénalisé de cinq places sur la grille de départ du prochain Grand Prix, en Belgique.
Voilà qui ne va pas amélorer sa cote en vue d’une reconduction comme titulaire chez Mercedes l’an prochain.
Mick Schumacher trop agressif
En début de saison, nous avions tous un regard méfiant sur son équipier Mazepin. Force est de constater que ce dernier, même s’il navigue loin du reste du peloton est plutôt sage et poursuit calmement son apprentissage.
Tout le contraire de Mick Schumacher qui commet pas mal de boulettes. Ce n’est pas la première fois qu’il crashe sa monoplace en essais libres, ce qui le prive de séance qualificatives.
En course, en plus d’être très irréguliers sur sa performance, il se permet d’avoir une défense très musclée, voire même à la limite du raisonnable.
Malgré le prestige de son nom, rien n’est acquis pour le jeune Allemand qui doit se ressaisir s’il ne veut pas passer à côté d’une carrière en rouge qui lui tendait les bras.
Daniel Ricciardo, au bord du gouffre
Si le pilote Australien a sauvé la saison de Renault l’an passé en multipliant les excellentes performances ainsi que les podiums. Cette année 2021 chez McLaren en est le parfait opposé.
Daniel Ricciardo est en manque de repères alors que son équipier s’octroie tous les honneurs. Il ne s’agit donc pas d’un manque de compétitivité de sa monoplace, mais bien d’une énorme sous performance de sa part.
Après l’abandon de Norris, première victime de Valtteri Bottas, les chances de succès de McLaren reposaient sur Ricciardo. Il n’a pas réussi à retrouvé sa pointe de vitesse. Pire, l’Alfa Roméo de Räikkönen est venu lui chiper le point de la dixième place en fin de course.