Un goût de victoire pour Hill

Le jour où Arrows a failli s'imposer

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F1. Après l’Allemagne, le petit monde de la Formule 1 se rendra en Hongrie le week-end prochain pour la 11ème manche du championnat 2012. La chronique Pitstop se plonge dans les archives et revient sur le Grand Prix fou de 1997 sur le tourniquet hongrois.

Cette première partie de saison a été marquée par la deuxième place de Sergio Pérez qui était en mesure de jouer la victoire en Malaisie et par le retour en forme de Williams en Espagne. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de la discipline qu’une écurie plus modeste (malgré son palmarès impressionnant, Williams n’a plus vraiment son lustre et son statut d’antan) brille et va jouer des coudes avec les ténors du paddock. En 1997, sur le tourniquet hongrois, Damon Hill, champion du monde l’année précédente avec Williams, est passé à deux doigts de l’exploit au volant de sa modeste Arrows-Yamaha.

Sur la grille de départ, c’est Michael Schumacher qui occupe la pole position. L’Allemand prend le départ avec le mulet suite à une violente sortie de route lors du warm-up. Un châssis qui ne dispose pas des dernières évolutions apportées par la Scuderia mais qui n’en demeure pas moins performant puisque Eddie Irvine s’est qualifié sur la 5ème place de la grille.

La surprise de cette grille de départ vient déjà de Damon Hill qui a réussi à placer son Arrows juste derrière les deux prétendants au titre mondial - Schumacher et Villeneuve - et devant la McLaren de Mika Hakkinen. A l’extinction des feux rouges, le champion britannique s’envole et se retrouve dans les échappements de la Ferrari tandis que son ancien équipier se loupe complètement et se fait également doubler par Irvine et Hakkinen, l’Irlandais prenant quant à lui le meilleur sur la MP4-12.

Après le premier tour, l’écart entre les deux leaders est de 1.7 seconde mais l’Anglais est loin de faire le bouchon puisque Irvine est à un peu plus d’une seconde de l’Arrows A18, tandis que Mika Hakkinen tente de passer la Ferrari au bout de la ligne droite des stands. Alors qu’on s’attend fort logiquement à ce que Schumacher prenne le large, il n’en est rien puisque dès le deuxième tour Hill tourne 3 dixièmes plus vite. Sous des températures élevées, les pneus Bridgestone qui équipent l’Arrows font merveille et Hill se rapproche petit à petit de Schumacher. Au contraire, c’est la Ferrari qui semble bouchonner son monde puisque outre Hill qui suce la roue de la F310, Hakkinen, Villeneuve et Frentzen reviennent également.

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