Un gain de 3 secondes au tour en 2015 selon Pirelli
Pirelli a annoncé que les monoplaces de Formule 1 version 2015 pourraient aller jusqu'à trois secondes plus vite au tour qu'en 2014. Une telle amélioration représente un défi pour le manufacturier italien.
Rédigé par
Axel Brémond
Le 23/01/2015, 17:28, archivé
Si depuis l'introduction des V6 hybrides, l'an passé, la Formule 1 avait perdu un petit peu de sa vitesse, cette tendance devrait s'inverser dès la saison à venir, selon les estimations de Pirelli.
Les polémiques concernant une perte de vitesse des monoplaces en 2014 devraient donc rapidement s'éteindre, si l'on en croit les dires de Paul Hembery, le directeur de la firme italienne qui fournit les pneumatiques en F1 depuis 2011 : « Nos données nous suggèrent qu'il pourrait y avoir un grand bond en avant. » a confié l'ingénieur à Autosport, en se basant sur des simulations des premiers essais d’intersaison (qui auront lieu à partir du mois de février sur la piste de Jerez en Espagne.)
« Les équipes ont eu la possibilité de changer des choses pendant l'hiver, en particulier concernant le domaine de la motricité, et nous nous attendons, dès Melbourne, ou au plus tard en Chine, à véritablement voir un saut en avant important par rapport à la saison dernière », a-t-il poursuivi.
Hembery prédit même un gain de trois secondes au tour, ce qui amènerait les nouvelles motorisations V6 au niveau des anciens V8 abandonnés fin 2013 : « (...) Je pense que nous parlons peut-être de deux à trois secondes au tour plus rapide que la saison dernière. C'est une énorme différence. Cela signifie, dans le domaine des pneumatiques, qu'un choix qui paraissait plus conservateur l'an passé, sera plus agressif cette année. »
Les polémiques concernant une perte de vitesse des monoplaces en 2014 devraient donc rapidement s'éteindre, si l'on en croit les dires de Paul Hembery, le directeur de la firme italienne qui fournit les pneumatiques en F1 depuis 2011 : « Nos données nous suggèrent qu'il pourrait y avoir un grand bond en avant. » a confié l'ingénieur à Autosport, en se basant sur des simulations des premiers essais d’intersaison (qui auront lieu à partir du mois de février sur la piste de Jerez en Espagne.)
« Les équipes ont eu la possibilité de changer des choses pendant l'hiver, en particulier concernant le domaine de la motricité, et nous nous attendons, dès Melbourne, ou au plus tard en Chine, à véritablement voir un saut en avant important par rapport à la saison dernière », a-t-il poursuivi.
Hembery prédit même un gain de trois secondes au tour, ce qui amènerait les nouvelles motorisations V6 au niveau des anciens V8 abandonnés fin 2013 : « (...) Je pense que nous parlons peut-être de deux à trois secondes au tour plus rapide que la saison dernière. C'est une énorme différence. Cela signifie, dans le domaine des pneumatiques, qu'un choix qui paraissait plus conservateur l'an passé, sera plus agressif cette année. »