Alesi content du projet d'alternance France/Belgique

Alors que le Grand Prix de France pourrait faire son retour à l’horizon 2013, sur le circuit du Castellet qui a été le théâtre de ses débuts en Formule Un, en 1989, Jean Alesi accueille la perspective d’une alternance avec le Grand Prix de Belgique de façon relativement enthousiaste. « Les pilotes s’amusent beaucoup à Spa et je pense que c’est très important que nous continuions de piloter ici à cause du spectacle, de l’histoire et ainsi de suite, mais le problème c’est l’argent. Spa n’a pas les moyens pour concurrencer avec des endroits comme Abou Dhabi. Ce serait tellement dommage de perdre Spa mais je dirais que c’est mieux d’aller à Spa tous les deux ans que de ne plus y aller,» déclare le natif d’Avignon sur le site officiel de Lotus Cars.

Des propos qui font échos à ceux d’Etienne Davignon, président de la société Spa Grand Prix, pour qui il s’agit « d’une solution qui constitue un progrès par rapport au fait de ne plus l’avoir donc arrêtons de pleurnicher sur ce que l’on préfère et pour lequel on n’a pas les moyens. Il y a quelques années il était établi que ce serait fini, aujourd’hui ça n’est pas fini et on dit que ce n’est pas assez. »

Pour Jean Alesi, l’alternance constitue « un compromis qui serait bon pour chacun » : « En tant que Français, et fier de l’être, j’adorerai revoir le Grand Prix de France revenir et, en partageant une place dans le calendrier, nous pourrions maintenir les deux évènements et en assurer la pérennité. »