F1. Après un début de saison plutôt prometteur, Jean-Eric Vergne semble quelque peu marquer le pas depuis plusieurs Grands Prix. Quelles sont les raisons de ce revirement de situation et a-t-il la possibilité d’inverser la tendance ?
Jean-Eric Vergne a découvert la Formule 1 lors du Grand Prix d’Australie cette saison. En s’alignant en onzième position sur la grille de départ, il devient le plus jeune pilote français à disputer une course dans la discipline.
Bien qu’il se qualifie derrière son équipier chez Toro Rosso, Daniel Ricciardo, qui atteindra la Q3 et la dixième place, Vergne impressionne néanmoins les observateurs et les membres de son écurie en ratant la troisième partie des qualifications pour seulement quelques centièmes.
En course, il démontrera une solidité et une vitesse que tout le monde lui prédisait, et il rate les points dans les derniers virages après une belle lutte au milieu d’un peloton comprenant son équipier, Sergio Pérez sur sa Sauber et Paul di Resta sur la Force India.
Après la course, il avouera que ce dernier tour lors duquel il a perdu la huitième place et les points, était certes très satisfaisant pour le public mais très peu pour lui. Ce qui démontre un fort tempérament et une envie de toujours aller plus haut. Vergne aurait pu se contenter de sa belle course, mais sa frustration était tellement élevée à la fin, que son attitude contrastait vraiment avec celle de son équipier qui lui marquait ce jour là les premiers points de sa carrière.
Une fois sa déception passée, le pilote Toro Rosso a abordé le Grand Prix suivant en Malaisie avec de l’ambition. Sa monoplace semblait compétitive et le Français avait toutes les raisons de croire à un bon résultat. Les conditions dantesques lors de la course lui ont permis de rattraper une qualification décevante, et les points de la huitième place lui étaient offerts.