Dimanche : Vettel à la tête d'un doublé Red Bull
Sebastian Vettel a remporté le Grand Prix de Malaisie cet après-midi, menant un doublé Red Bull, mais la manière dont l'Allemand a décroché cette victoire au détriment de son coéquipier, Mark Webber, fait jaser. Le triple champion du monde a reconnu avoir mal agi et il en est désolé.
Rédigé par
Clément Sellier
Le 24/03/2013, 15:31, archivé
Sebastian Vettel - Vainqueur :
« J'ai merdé aujourd'hui. J'aimerais pouvoir arriver avec une bonne excuse pour ce que j'ai fait, mais je n'en ai pas. Je peux comprendre la frustration de Mark et que l'équipe ne soit pas ravie de ce que j'ai fait aujourd'hui : je lui dois une explication ainsi qu'à l'équipe. Je vais essayer de leur expliquer plus tard. Nous avons parlé de cette situation de nombreuses fois et de ce que nous ferions si et lorsque cela arrive. Habituellement, cela n'arrive pas, mais aujourd'hui si et j'aurais dû convertir cette discussion en actes. J'ai eu le message et je l'ai ignoré. Mark et moi sommes habitués à lutter l'un contre l'autre lorsque nous sommes proches, mais avec les pneumatiques tels qu'ils sont actuellement, et ne pas savoir combien de temps ils vont durer, c'était un très gros risque d'ignorer le message pour rester deuxième. Nous aurions pu terminer 8ème et 9ème après avoir détruit nos pneumatiques lors de ces deux tours : je me suis placé au-dessus d'une décision d'équipe, ce qui est mal. Je ne le voulais pas et je m'excuse. Je ne suis pas content d'avoir gagné, j'ai fait une erreur et si je pouvais revenir en arrière, je le ferais. Ce n'est pas facile maintenant et je dois des excuses à Mark et à l'équipe. »
Mark Webber - 2ème :
« Je pense que Sebastian a du respect pour moi et j'ai du respect pour lui, mais la situation d'aujourd'hui n'a pas été correctement gérée. C'est difficile de pointer les choses maintenant après la course : lorsque vous roulez à la limite, que vous attaquez, alors c'est la pire situation pour une équipe. Je suis sûr qu'ils se creusent les méninges et qu'ils savent que les choses peuvent mal se passer. Il y a peu d'histoire là-dedans aussi : mon esprit a pensé à beaucoup de choses lors de ces 15 derniers tours, mais j'étais content de la manière dont j'ai piloté. J'ai essayé de m'isoler après ce qu'il s'est passé à la fin et nous en avons tiré quelque chose aujourd'hui, mais bien évidemment je ne suis pas satisfait du résultat. Cela met la pression sur quelques personnes et malheureusement, il n'y a pas de bouton pour revenir en arrière. Je sais que les gens veulent de l'émotion brute de notre part après de telles situations et c'est le cas, mais nous devons rester calmes. Il va y avoir trois semaines avant la prochaine course, donc du temps pour nous pour travailler. »
« J'ai merdé aujourd'hui. J'aimerais pouvoir arriver avec une bonne excuse pour ce que j'ai fait, mais je n'en ai pas. Je peux comprendre la frustration de Mark et que l'équipe ne soit pas ravie de ce que j'ai fait aujourd'hui : je lui dois une explication ainsi qu'à l'équipe. Je vais essayer de leur expliquer plus tard. Nous avons parlé de cette situation de nombreuses fois et de ce que nous ferions si et lorsque cela arrive. Habituellement, cela n'arrive pas, mais aujourd'hui si et j'aurais dû convertir cette discussion en actes. J'ai eu le message et je l'ai ignoré. Mark et moi sommes habitués à lutter l'un contre l'autre lorsque nous sommes proches, mais avec les pneumatiques tels qu'ils sont actuellement, et ne pas savoir combien de temps ils vont durer, c'était un très gros risque d'ignorer le message pour rester deuxième. Nous aurions pu terminer 8ème et 9ème après avoir détruit nos pneumatiques lors de ces deux tours : je me suis placé au-dessus d'une décision d'équipe, ce qui est mal. Je ne le voulais pas et je m'excuse. Je ne suis pas content d'avoir gagné, j'ai fait une erreur et si je pouvais revenir en arrière, je le ferais. Ce n'est pas facile maintenant et je dois des excuses à Mark et à l'équipe. »
Mark Webber - 2ème :
« Je pense que Sebastian a du respect pour moi et j'ai du respect pour lui, mais la situation d'aujourd'hui n'a pas été correctement gérée. C'est difficile de pointer les choses maintenant après la course : lorsque vous roulez à la limite, que vous attaquez, alors c'est la pire situation pour une équipe. Je suis sûr qu'ils se creusent les méninges et qu'ils savent que les choses peuvent mal se passer. Il y a peu d'histoire là-dedans aussi : mon esprit a pensé à beaucoup de choses lors de ces 15 derniers tours, mais j'étais content de la manière dont j'ai piloté. J'ai essayé de m'isoler après ce qu'il s'est passé à la fin et nous en avons tiré quelque chose aujourd'hui, mais bien évidemment je ne suis pas satisfait du résultat. Cela met la pression sur quelques personnes et malheureusement, il n'y a pas de bouton pour revenir en arrière. Je sais que les gens veulent de l'émotion brute de notre part après de telles situations et c'est le cas, mais nous devons rester calmes. Il va y avoir trois semaines avant la prochaine course, donc du temps pour nous pour travailler. »