Bilan 2017 - Sauber : Une transition mouvementée

En cette fin d'année 2017, la rédaction de Motorsinside vous propose de faire un retour en arrière sur la saison écoulée et d'établir un bilan des équipes et des pilotes. Pour cette première rétrospective, honneur au dernier avec l'équipe Sauber.

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© Sauber / Une année dans le flou pour l'équipe qui fêtait ses 25 ans en F1
10ème au championnat, 5pts
Meilleure qualification : 11ème
Meilleur résultat en course : 8ème


Avec un moteur Ferrari de 2016, des moyens financiers limités et une direction opaque, l’équipe Sauber a attaqué l’année dans le flou le plus total, en s’attendant à souffrir en piste. De plus, son pilote titulaire Pascal Wehrlein se blesse juste avant la saison durant la Course des Champions et manque ainsi les deux premiers Grands Prix.

Antonio Giovinazzi appelé en renfort pour palier l’absence de l’Allemand, la situation de l’équipe suisse était désastreuse au matin de la première course de l’année en Australie. L’Italien, pilote émérite mais débutant, fait le dur apprentissage du haut niveau en sport automobile et casse beaucoup de carbone, ce qui occasionne des réparations couteuses pour Sauber.

Las, à la mi-saison, juste avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, le nouveau consortium propriétaire de l’équipe décide de débarquer Monisha Kaltenborn et de faire confiance à Frédéric Vasseur en tant que Directeur sportif de l’équipe pour reconstruire une équipe en manque de repaire. Heureusement, en début de saison, un Wehrlein de retour et en forme réussit à sécuriser 5 points au championnat en entrant deux fois dans le Top 10 en Espagne…et à Bakou.

La suite de la saison n’a été qu’un long chemin de croix avec, tout de même, la satisfaction d’avoir pu se battre avec Toro Rosso, voire même de les devancer, dans les dernières courses. L’annonce du partenariat technico-commercial avec Alfa Romeo pour 2018 ouvre cependant des perspectives alléchantes pour l’avenir d’une des plus anciennes équipes artisanales du plateau.

Note de la rédaction : 11/20

Pascal Wehrlein :

18ème au championnat, 5 pts
Meilleure qualification : 12ème
Meilleur résultat en course : 8ème


L’Allemand a manqué les deux premiers Grands Prix de la saison suite à sa blessure aux cervicales consécutive à son accident à la Course de Champions en janvier. Son équipe et son manager, Toto Wolff, sont restés discrets sur sa convalescence, ce qui a jeté le doute sur sa capacité à reprendre le volant d’une Formule 1. Mais Wehrlein a bien rapidement prouvé qu’il n’avait rien perdu de son talent et rapidement marqué des points importants pour son équipe, en Espagne et en Azerbaïdjan, les seuls de la saison pour l’écurie suisse.
Le reste de la saison sera un peu plus compliqué pour le Germano-mauricien qui s’est un peu fait étouffer par son équipier Marcus Ericsson. Un bilan qui ne devrait malheureusement pas lui permettre de sécuriser un volant de titulaire pour la saison 2018.

Note de la rédaction : 13/20

Marcus Ericsson :

Non classé au championnat, 0 pt
Meilleure qualification : 11ème
Meilleur résultat en course : 11ème


En manque de réussite, le Suédois n’aura pas réussi à ouvrir son compteur de points de toute l’année. Souvent agressif, Ericsson aura abandonné six fois dans la saison, une irrégularité trop importante pour prétendre à obtenir un bon résultat, même à l’usure. Mais l’avenir du natif de Kumla semble lié pour encore longtemps à Sauber, le consortium Longbow Finance, propriétaire de l’équipe, étant intimement lié à son management.

Note de la rédaction : 7/20

Antonio Giovinazzi :

Non classé au championnat, 0 pt
Meilleure qualification : 16ème
Meilleur résultat en course : 12ème


L’Italien a fait ses débuts en Formule 1 au sein de l’équipe suisse, poussé dans le baquet de Wehrlein par Ferrari, dont il est membre de la Driver Academy. Le moins que l’on puisse dire c’est que son apprentissage a été douloureux. Solide 12ème en Australie pour la manche inaugurale, Giovinazzi passera complètement à côté de sa course en Chine, détruisant deux fois sa monoplace, en qualifications et en course, contre les barrières. Mis sur la touche après le retour de Wehrlein, il trouvera refuge chez Haas où il participera à plusieurs séances d’essais libres.

Note de la rédaction : 8/20

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