Hamilton veut garder Rosberg à distance
F1. En seconde position au championnat du monde de Formule 1, Lewis Hamilton souhaite conserver l'approche qu'il a vis-à-vis de ses courses et par rapport à son équipier, Nico Rosberg, qui est actuellement sa plus grande menace, même s'il estime que la concurrence va encore se rapprocher.
Victorieux à trois reprises en quatre courses, Lewis Hamilton s’avance vers le Grand Prix d’Espagne (du 9 au 11 mai) dans la peau de l’un des deux grands favoris, l’autre étant son équipier, et leader du championnat, Nico Rosberg.
A ce propos, il sait que la plus grande menace viendra de l’intérieur : « Nico sera extrêmement rapide à chaque course. » Ainsi, il tient à éviter une lutte trop rapprochée, comme il l’a fait lors de la dernière épreuve : « J’étais déterminé à m’assurer qu’en Chine nous ne serions pas proches, comme nous l’étions [à Bahreïn]. C’était vraiment un peu comme en Malaisie, » explique-t-il à Autosport, avant d’affirmer qu’il ne relâchera pas la pression : « Je vais continuer de travailler et maintenir mon approche, parce que ça marche parfaitement pour moi. »
A-t-il cependant pris l’avantage sur Nico Rosberg ? Le Britannique répond par les faits : « Il mène toujours le championnat, n’est-ce pas ? En sport, tout est un jeu de psychologie. Donc, évidemment, quand vous avez de bons résultats vous ne pouvez pas mesurer l’effet que ça a sur les gens. Mais je sais à quel point c’est positif pour moi. »
Il connait la valeur et les performances de son équipier, surtout au volant d’une voiture qui peut potentiellement le porter vers le premier titre de sa carrière : « Nico pilote vraiment bien, il me pousse très fortement et me fait rester sur mes gardes. Nous verrons d’une course à l’autre, il y aura des fois où il sera plus rapide et d’autres où je serai plus rapide, comme l’année dernière. »
« J’ai globalement bien réussi en Chine, mais à Bahreïn, par exemple, il a réalisé la pole et il a été plus fort globalement là-bas. Mon travail, cette année, a été de réduire un peu l’écart, ce que j’ai fait : ce n’était pas une demi-seconde comme l’année dernière en qualifications, c’était trois dixièmes, » indique-t-il au site britannique F1Times, avant d’ajouter : « Ce sur quoi j’essaie vraiment de me concentrer, ce sont les circuits sur lesquels je suis plus faible, ou pas aussi près de lui. »
En 2013, Nico Rosberg a pris l’avantage sur Lewis Hamilton, en qualifications, à Bahreïn, en Espagne, à Monaco, en Italie, à Singapour, en Inde, à Abu Dhabi et au Brésil. Cette saison, sur quatre séances de qualifications, Hamilton a pris l’avantage sur Rosberg à chaque fois dans des conditions humides, ce qui a d’ailleurs fait dire à l’Allemand, auteur de la pole à Bahreïn sur piste sèche, pour la chaîne de télévision RTL : « J’ai été meilleur sur le sec, lui sous la pluie. »
Concernant la concurrence, enfin, Lewis Hamilton se veut méfiant et continue de rappeler que Mercedes ne peut pas se reposer sur ses lauriers : « Il y a beaucoup de courses, donc vous ne pouvez pas prévoir ce qui va se passer. Ferrari a fait un grand pas en avant [en Chine]. Ils ne sont pas au même rythme que nous, mais passer de la 10ème place [à Bahreïn] à la 3ème est assez impressionnant. Renault va aussi améliorer son moteur pour la prochaine course. Nous ne pouvons pas rester immobiles. Nous devons continuer de progresser, et je suis sûr que nous le ferons. »
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