Esteban Ocon doit progresser dans la gestion des super tendres
F1. Pour sa première qualification en F1, Esteban Ocon n'a pas pu faire mieux que le 18ème temps. Il accuse un retard d'une demi-seconde sur son coéquipier Pascal Wehrlein.
La première séance de qualifications d'Esteban Ocon en F1 ne s'est pas terminée comme il le souhaitait. Ainsi alors que Pascal Wehrlein est parvenu à passer en Q2, le Français s'est arrêté à la première étape. Selon lui, la clé est dans la compréhension des pneumatiques super tendres : « Je suis un déçu forcément. Échouer si proche de la Q2, c'est forcément décevant. J'ai encore un peu de mal avec les super tendres. Il me manque encore un peu d'expérience avec ces pneumatiques qui m'a manqué. »
C'est ainsi que Pascal Wehrlein a été cinq dixièmes devant, ce qui ne peut jamais être satisfaisant pour son coéquipier : « Je pense qu'ils sont normaux mais, forcément, je trouve que c'est trop. Mais toute l'équipe est contente de ce que j'ai fait. Je n'ai pas fait d'erreur. Il ne faut pas oublier que j'ai douze Grand Prix de retard. Il va falloir perfectionner les super tendres dans les prochains Grand Prix. »
La problématique de ces gommes Pirelli est à la fois de les mettre en température mais également de les gérer tout au long du tour alors qu'il n'a encore jamais véritablement roulé avec ce type de gommes à la durée de vie très limitée : « C'est très dur de trouver la bonne fenêtre d'utilisation. Le tour de chauffe est très pointilleux. Il faut aussi réussir le rythme et l'utiliser différemment des tendres. J'arrive bien à le faire des mediums aux tendres mais je dois encore progresser entre les tendres et les super tendres. »
Cependant, la bonne nouvelle pour le Français est qu'il ne devrait pas avoir à passer ces gommes lors de la course, misant davantage sur des longs relais en mediums et tendres. Son rythme avec cette dernière catégorie est ainsi très encourageant : « En course, ça sera une expérience différente. Ce ne sera plus de la performance pure mais de la gestion des pneumatiques. Il faudra savoir saisir toutes les opportunités qui se présenteront. Ici ils devraient y en avoir beaucoup car ça double beaucoup. »
Il va désormais falloir réussir la prochaine étape, à savoir le départ. Les procédures de départ étant tellement particulièrement complexes, beaucoup de travail l'attend donc : « Il va falloir bien la retravailler car ce n'est pas encore génial. Il faut que je perfectionne la procédure. »
De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps
