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Singapour : Les tops et les flops de la rédaction

Vous connaissez la formule : débattons des principales satisfactions et déceptions de ce quinzième rendez-vous de la saison 2019, disputé sur le tracé urbain de Marina Bay, à Singapour.
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Quel événement a retenu votre attention à Singapour ?
© Scuderia Ferrari / Quel événement a retenu votre attention à Singapour ?

Les tops



La Scuderia Ferrari et Sebastian Vettel : le vent du renouveau !

Des innovations qui fonctionnent enfin ! Au-delà de cette nouvelle victoire, la troisième à la suite en 2019, le soulagement est immense pour l’équipe de Mattia Binotto, venu à Singapour avec un nouveau package aérodynamique. Nouveau fond plat, nouveaux barges boards, nouvel aileron avant et arrière, nouveau diffuseur… et des résultats immédiats.

Si les deux victoires à Spa-Francorchamps et Monza sont dues à la vitesse de la voiture sur les circuits de pleine charge (et le talent de Charles Leclerc), cette victoire dans la cité-Etat est aussi celle de l’équipe technique, qui a réussi la mise à jour de la SF90. Résultat : une voiture avec plus d’appuis, et une victoire de Sebastian Vettel, à l’aise avec de telles voitures, souvenez-vous de sa glorieuse période chez Red Bull !

Au passage, saluons également le retour en grâce de l’Allemand, 392 jours après son dernier succès, à Spa-Francorchamps le 26 août 2018. Alors certes, il a fallu cet undercut, contesté par Charles Leclerc, et trois Safety Car pour soulager ses pneumatiques durs du second relais, mais quand même, Vettel a relevé sa tête.

D’ailleurs, l’Allemand n’a pas flanché quand il s’est retrouvé dans le peloton après son premier arrêt, en atteste ses dépassements sur Ricciardo, Gasly et Giovinazzi. Précision quand même : celui sur le Français au niveau du 7e virage du 30e tour, roue contre roue, sur le vibreur et à l’intérieur aurait pu mal se terminer ! Mais au final, avec ses cinq succès, Vettel est le maître de la nuit de Singapour, une victoire devant Hamilton. Et son équipe arrive confiante comme jamais pour les six dernières courses de la saison. Pour le suspens, dommage que la saison de la Scuderia n’ait réellement commencé qu’à Spa-Francorchamps.

Lando Norris : lumineux rookie

Pour sa première saison, le jeune pilote McLaren continue d’épater par son sang-froid. Il n’avait jamais roulé à Singapour et pourtant le Britannique décroche la septième place, soit la place de meilleur des autres, les six gros bras Ferrari-Mercedes-Red Bull ayant terminé devant à l’arrivée. De quoi remettre un peu de peps pour un pilote qui n’avait plus fini dans le top 8 depuis l’Autriche fin juin. Plutôt épargné pendant une partie du Grand Prix, Norris s’est retrouvé sous la pression d’Hulkenberg et Gasly en fin d’épreuve, sans craquer ! De l’intérieur, le vice champion F2 2018 s’est quand même agacé de "conduire lentement", la faute à l’économie des pneumatiques Pirelli. On ne peut pas tout avoir !

Huitième place solide pour Pierre Gasly !

Une belle stratégie avec un départ en durs, quelques dépassements, et les points de la huitième place à l’arrivée. Pierre Gasly a réussi sa course à Singapour ! Le pilote Toro Rosso a tenu le cap, en gérant au maximum son premier relais, ce qui lui a valu de monter au deuxième rang au 27e tour, après l’arrêt des leaders. Le sien a été effectué à la fin du 31e passage : reparti 16e, Gasly a fait plusieurs dépassements, comme lors du restart du 41e tour, face à Stroll au bout de la deuxième zone DRS.

Oui, le Français sait aussi être agressif quand l’occasion se présente ! Sur ce week-end, le champion GP2 2016 a fait ce qu’il fallait. Mais il faudra au moins continuer pour remonter dans la Red Bull l’an prochain. ça tombe bien : Marko a indiqué que le baquet 2020 se jouera entre lui et Albon. Au passage, mention honorable à Antonio Giovinazzi, qui a quand même passé 4 tours en tête de la course (entre le 27e et le 30e tour). Dixième à l’arrivée, deuxième fois consécutive dans les points, l’Italien s’est montré en mondiovision... lui aussi joue son baquet pour 2020 !

Les flops



Mercedes à contre-temps

Sur le plateau 2019, beaucoup d'équipes se contenteraient d'une 4e et d'une 5e place à l'arrivée d'une course. Pas le team allemand, qui s'est "complètement planté", de l'aveu même de Toto Wolff. Étonnant au vu du début du week-end, mais la W10 a été dépassé en vitesse pure et en rythme de course, Hamilton se tirant définitivement une balle dans le pied en retardant son premier arrêt... pour ressortir en quatrième place. Et encore Rubens-Valtteri Bottas s'est sacrifié pour ne pas gêner son leader, en roulant trois secondes moins vite au tour, le temps qu'il s'arrête. Sacrifice qui se comprend, mais gênant pour Bottas, un pilote devenu le numéro 2 idéal.

Pour l'équipe, il n'y a pas péril en la demeure, avec des écarts conséquents sur les rivaux, +96 pts sur Verstappen chez les pilotes, +133 pts sur Ferrari chez les constructeurs. Mais depuis la reprise, Mercedes est malmené par la progression spectaculaire de l'équipe italienne. Le rapport de force italo-germanique sera scruté d'ici la fin de saison !

Lance Stroll se saborde

Le Canadien n'a pas vraiment profité des innovations apportées sur sa Racing Point, arrivée à Singapour avec un nouveau chassis et un nouvel aileron avant. Contrairement à son équipier Pérez, Stroll n'est pas sorti de la Q1, pour la douzième fois de la saison. Son week-end difficile a connu un nouveau tournant au 40e tour, en tapant le mur, sur une relance post Safety Car. Résultat : une crevaison et la fin des espoirs pour les points, même si Stroll a rallié l'arrivée en 13e place. Heureusement pour lui, Pérez a abandonné au 42e tour à cause d'une fuite d'huile. Conclusion, avec ses nouveautés, l'écurie Racing Point repart bredouille, contrairement à Spa-Francorchamps et à Monza.

Daniil Kvyat éclipsé

La prestation du Russe est bien terne par rapport à celle de son équipier, Pierre Gasly. Coup de mou pour Kvyat à Singapour, 15e au départ et à l'arrivée du Grand Prix, loin du Français. Le geste à retenir : son dépassement trop audacieux sur Kimi Raikkonen dans le premier virage, en arrivant de très loin sur l'Alfa Romeo. Pour le pilote #26, vivement la course à domicile du week-end prochain en Russie !

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