Ferrari et Fernando Alonso avaient trouvé un accord en 2000

F1. Présent à Monza, le Président de la FIA et ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Jean Todt, révèle dans la Gazetta dello Sport que Ferrari avait trouvé un accord de principe avec Adrian Campos, le manager de Fernando Alonso, avant même que Flavio Briatore ne jette son dévolu sur le jeune espoir espagnol d’alors.

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© Ferrari /

En 2009, lorsque la Scuderia Ferrari officialise l’arrivée de Fernando Alonso, celle-ci sonne comme une évidence pour un pilote qui aura connu la gloire avec Renault et aura rencontré la déception chez McLaren, en 2007. Alors que <a href="/f1/actualite/14000-alonso-veut-terminer-sa-carriere-chez-ferrari-meme-apres-2016.html"target="_blank"title="">l’Asturien a confié ce week-end qu’il ne se voyait pas finir sa carrière ailleurs que du côté de Maranello</a>, on apprend que le natif d’Oviedo aurait pu endosser la combinaison rouge bien avant 2010.

En effet, Jean Todt, ancien directeur de la Scuderia Ferrari entre 1993 et 2007, révèle, en parallèle du Grand Prix d’Italie, que la marque italienne avait déjà eu des contacts avec l’Espagnol, avant même que sa carrière ne débute en Formule Un : « Nous avions trouvé un accord de principe avec Fernando, mais il a ensuite signé avec [Flavio] Briatore, » confie le Français dans les colonnes de la < i>Gazetta dello Sport</i>. « C’était après sa victoire en F3000, à Spa [en 2000], que nous sommes entrés en contact avec son manager qui est venu chez moi, à Maranello, où nous avons trouvé un accord. [Quand il a signé avec Briatore,] c’est quelque chose que j’ai mal vécu et, après ça, il n’y a plus eu de contact. »

Voilà sans doute de quoi expliquer pourquoi Jean Todt a toujours affiché une préférence pour Kimi Räikkönen, lui qui estimait, il y a quelques années, que « Kimi [s’intégrait] mieux qu’Alonso dans la philosophie de Ferrari », soulignant notamment que le Finlandais était « modeste » et n’avait « rien d’arrogant ».

Adrian Campos, manager de l’Asturien à l’époque des faits, confirme quant à lui les contacts avec la Scuderia : « Ferrari nous a dit d’attendre et de ne signer avec personne d’autre, mais Briatore s’est présenté avec un contrat sous le bras. » L’ambition de Ferrari aurait alors pu être, comme elle le fit par la suite avec Felipe Massa, de placer l’Espagnol chez Sauber pour qu’il y fasse ses gammes, avant de le promouvoir chez Ferrari, aux côtés de Michael Schumacher, en lieu et place de Rubens Barrichello qui avait quant à lui rejoint Maranello en l’an 2000.

Il n’en reste pas moins que Jean Todt estime que Fernando Alonso est un « très bon leader » chez Ferrari et qu’il figure, avec Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, parmi les « favoris » pour le titre 2012.

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