Bottas espère en avoir fini avec les problèmes de fiabilité
F1. Après avoir été pénalisé trois fois sur les quatre derniers Grands Prix, Valtteri Bottas ne veut plus de problèmes moteurs jusqu'à la fin de la saison.
Alors que la règlementation autorise l'utilisation de trois V6 durant l'année, Valtteri Bottas a déjà doublé son quota alors qu'il reste cinq courses à disputer. Le Finlandais espère être enfin débarrassé de cette malchance qui lui colle à la peau, depuis Monza, tandis que Mercedes, dans le même temps, a des craintes concernant la fiabilité de ses blocs motopropulseurs.
« J'espère qu'on en a fini maintenant » a déclaré Bottas sur Motorsport.com. « Je pense que les deux moteurs que j'ai en stock seront bons. Nous n'avons détecté aucun problème les concernant donc j'espère que je pourrais aller au bout sans prendre une nouvelle pénalité car même un recul de cinq places peut compromettre une course dans un championnat aussi serré ».
Ayant pris le départ depuis la neuvième position (suite à une pénalité de cinq places sur la grille), Bottas n'a pu remonter que timidement, le Finlandais terminant sixième, derrière une Mclaren et une Ferrari. « Je m'attendais à ce que ce soit difficile. C'était très compliqué dès le premier relais car j'étais bloqué derrière les Alpha Tauri. J'ai perdu beaucoup de temps et il n'y a pas eu de voiture de sécurité pour m'aider donc j'ai pu remonter mais lentement. Je ne m'attends pas à un week-end facile au Mexique non plus. Red Bull a toujours été bon là-bas et leur moteur fonctionne bien à haute altitude. Mais nous allons essayer de ramener plus de points qu'eux ».
Depuis l'introduction des V6 hybrides, en 2014, la règlementation pousse les écuries a développer des voitures toujours plus fiables sous peine de pénalités sur les grilles de départ. Alors que les moteurs pouvaient avoir une durée de vie de deux courses seulement en 2007 (lors de la période des moteurs V8), les équipes n'avaient plus le droit qu'à cinq moteurs, sur toute la saison, en 2014. Ce chiffre est tombé à quatre en 2017 puis à trois depuis 2018.