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Alonso énervé contre Vettel et déçu malgré sa 10ème place au Brésil

F1. Le Grand Prix du Brésil aurait pu sourire un peu plus aux hommes de McLaren pour le 800ème Grand Prix de l’écurie depuis 1966, compte tenu des conditions météorologiques favorisant un nivellement des performances. Mais ce ne fut pas le scénario espéré.

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La pluie n'a pas été l'alliée parfaite pour les hommes de Woking
© McLaren / La pluie n'a pas été l'alliée parfaite pour les hommes de Woking

Après une 10ème position sur la grille décrochée - lors de la séance qualificative - par Fernando Alonso, ce dernier, malgré différents abandons, s’est contenté d’un petit point, alors que son coéquipier a lutté toute la course au fond du classement avec sa monoplace.

L’Espagnol n’a pas réussi à profiter des conditions pluvieuses pour se hisser plus haut dans le classement final. Il espérait beaucoup mieux et c’est un double champion du monde plus déçu que réjoui qui s’est prononcé au terme de la course : « Je pense que nous pouvions espérer quelque chose de mieux aujourd’hui. J’ai démarré en 10ème position et j’ai terminé 10ème. Il y a eu des abandons devant moi, donc nous n’avons certainement pas su profiter des opportunités qui se présentaient. »

Le double champion du monde fait état des conditions de course épiques : « Les conditions étaient extrêmement difficiles aujourd’hui. Parfois, c’était juste assez pour garder le contrôle de la voiture sur la piste. Il y avait très peu de visibilité et l’évacuation de l’eau sur le circuit n’était pas des plus efficaces. J’ai été victime d’aquaplaning ce qui a compliqué le pilotage pour repousser les limites et ainsi combler les écarts devant. Au final, nous marquons un point. Avec un peu de chance, à Abou Dhabi nous pourrons bien finir la saison. »


Mais ce qui marqua profondément la manche brésilienne pour le pilote McLaren, c’est sa passe d’armes avec Sebastian Vettel, où il s’est retrouvé un peu hors trajectoire. Pour autant le pilote Ferrari n’a pas été sanctionné, pas plus que lorsque Max Verstappen fit la même chose quelques tours plus loin pour dépasser l’Allemand dans sa remontée fantastique.

C’est donc un Fernando Alonso quelque peu irrité, qui a tenu des propos acerbes suite à cet "incident" : « Je ne pense pas qu’il y aura une quelconque action contre Vettel, puisque les commissaires de course n’ont rien dit au moment où cela s’est produit. Il y avait de l’asphalte en dehors de la trajectoire et je l’ai utilisé, mais s’il y avait eu un mur j’aurais soit frappé le mur soit lui, c’est ce que je ferai la prochaine fois. Je vais le taper et il perdra plus de points que moi. »

Il surenchérit ses propos : « Sous la pluie, nous n’avons pas la même visibilité que sur le sec, les rétroviseurs sont mouillés, donc je ne pouvais rien voir derrière moi. En fin de compte rien de dommageable ne s’est produit, mais il viendra un jour où quelqu’un va devoir le toucher pour qu’il comprenne que la piste est pour nous tous. »

Voilà qui risque de promettre, si jamais les deux hommes devaient se retrouver l’un derrière l’autre ou l’un à côté de l’autre à Abou Dhabi.

Du côté de Jenson Button, c’est plutôt contre sa machine qu’il a dû se battre tout au long de la course. Le Britannique a été empreint à des soucis avec l’équilibre de sa monoplace et avec l’arrière train.

Il ne cachait pas sa déception et son incompréhension à l’issue de ce Grand Prix - où il termine 16ème et dernier - lui qui est normalement connu pour apprécier les conditions difficiles comme celles de dimanche dernier : « Après la course, nous avons besoin de retourner à l’usine et de nous pencher sur ce qui n’allait pas avec la voiture. Pendant les essais de vendredi, tout semblait fonctionner, je me sentais bien avec la voiture et dans les virages rapides nous avions un bon arrière train. Hier (samedi), cela ne fonctionnait plus et aujourd’hui (dimanche) cela a empiré avec les conditions pluvieuses. »

Le champion du monde 2009 revient sur les décisions prises en course, lui qui est co-directeur de l’Association des Pilotes avec Sebastian Vettel : « Concernant les différents départs, ce sont des conditions difficiles pour juger ce qui est correct de faire ou non, mais personne n’a été blessé et c’est le plus important. »

Enfin, il est revenu sur ses sensations en course : « Terminer dernier n’est pas habituel pour moi dans ces conditions. Donc, il y a sans doute quelque chose qui ne fonctionne pas. Je ne pense pas avoir oublié comment piloter quand il pleut. »

C'est un peu la mine morose que les pilotes McLaren repartent de cette édition épique à Interlagos. Mais il est temps pour eux de se tourner vers la dernière manche à Abou Dhabi, histoire d'espérer terminer sur une note plus positive.

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