En père peinard, Verstappen était prêt à prendre une pénalité, "pour rendre les choses plus intéressantes"!
F1. Les propos du vainqueur de la course mexicaine traduisent une certaine aisance. Favorisé par les circonstances du départ, Max Verstappen a survolé son sujet !
Le Néerlandais était seul dans son monde ! Sur l'Autodromo Hermanos Rodriguez, Max Verstappen s'est largement vengé d'une pole perdue sur le fil le samedi. Débarassé de Vettel et Hamilton dés le troisième virage, le pilote Red Bull n'a rencontré aucun concurrent d'envergure sur son chemin. Le jeune vingtenaire n'est pas dupe, pour avoir relégué Valtteri Bottas à près de vingt secondes sous le drapeau à damiers !
« Ce fut l'une des victoires les plus faciles de ma carrière. Je savais que nous avions manqué quelque chose hier. Mais après avoir vu mes temps, sur les longs relais, j'étais confiant sur le niveau de la voiture. Nous avons juste eu besoin de bien équilibrer les réglages pour que tout soit correct. »
La principale menace sur la piste était en fait au moment du départ, et de cet instant à trois de front vers le T1. L'ancien pilote Toro Rosso remercie la configuration favorable d'un circuit, fort de 890 mètres de ligne droite avant l'obstacle.
« Le départ en lui-même n'a pas été bon. J'étais trop monté dans le régime moteur. Mais j'ai eu l'aspiration sur Sebastian, ce qui m'a permis de se porter à sa hauteur à l'extérieur dans le premier virage. »
« Ensuite, j'ai juste eu besoin de gérer les pneumatiques. La voiture a brillamment performée dans cette course »
That winning moment for @Max33Verstappen and @redbullracing 🏆#MexicoGP 🇲🇽#F1pic.twitter.com/Gs0eNEsVN3
— Formula 1 (@F1) 29 octobre 2017
Un sentiment de supériorité bien assumé
Oui, définitivement, tout a été facile pour le plus jeune vainqueur en Grand Prix. Comme sur la piste, le vainqueur n'a pas manqué de culot face aux journalistes.
« J'ai mené un rythme de croisière. C'était bon de voir Lewis et Seb' s’accrocher. J'ai pu m'échapper dans la foulée ! J'étais si loin devant que je me suis dis "allez, coupe le virage et prend cinq secondes de pénalité, histoire de rendre les choses un peu plus intéressantes." »
Après une première moitié de saison marquée par sept abandons et des casses mécaniques à répétition, la roue tourne pour Max Verstappen. 80 points sont tombés dans son escarcelle depuis le Grand Prix de Malaisie, début de la tournée asiatique. Soit quatre courses de bonheur ! Le meilleur est même peut-être à venir pour 2018...
« Nous sommes sur le bon chemin. Nous devons nous assurer de continuer ainsi. Je pense qu'avec un bon début de saison l'an prochain, nous pourrons accomplir de grandes choses. »
Egalement interrogé au micro des journalistes, Christian Horner s'est félicité du pilotage exceptionnel de son jeune loup.
« C'était incroyable. Nous ne pouvions pas le ralentir. C'était même fou de voir à quel point il s'est montré aussi enthousiaste, comme après le dépassement au départ ! »
L'ombre au tableau était quand même ces trois abandons du bloc Renault : Ricciardo et les Renault boys.
« Ce fut assez nerveux de voir que quelque chose aurait pu aussi arriver à Max. Mais il a tout contrôlé. Ces quatre dernières courses, je pense que nous avions la meilleure voiture le dimanche. C'est une belle manière de terminer la saison, même si nous aurions préféré voir les deux voitures à l'arrivée. »
Daniel Ricciardo souhaitera ainsi conjurer le sort au Brésil. Avec quatre podiums en sept courses depuis la reprise à Spa-Francorchamps, l'Australien menait une deuxième saison tambour battant. Mis sous l'éteignoir suite à la prolongation de Verstappen, l'Australien cherchera à ré-équilibrer les débats à Interlagos...
Lovin' that crowd! 👊🇲🇽#MexicoGPpic.twitter.com/ui4UrzbpaY
— Red Bull Racing (@redbullracing) 29 octobre 2017