Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Felipe Massa se sent soutenu par Ferrari

F1. Bien que les rumeurs indiquent que Ferrari chercherait un pilote pour remplacer Felipe Massa en cours de saison, si le Pauliste ne redresse pas rapidement la barre, le principal concerné assure malgré tout qu’il se sent soutenu par son écurie et revient sur les difficultés qu’il rencontre actuellement.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
© Ferrari via Twitter /

Après avoir déclaré, au soir du Grand Prix d’Espagne, que la Scuderia Ferrari avait « absolument besoin [des points de Felipe Massa] pour également se battre pour le championnat constructeurs », Stefano Domenicali a une nouvelle fois rappelé, sur le site officiel de la Scuderia Ferrari, en début de semaine, l’importance des points que pourra collecter le lieutenant de Fernando Alonso : « Avec des écarts si resserrés, la répartition des points est plus large et, par conséquent, les leaders ont moins de points. Sebastian Vettel et Fernando Alonso, qui partagent la tête du championnat pilotes, ont chacun 61 points, le plus petit score depuis que le nouveau barème a été introduit : Button avait 70 points en 2010 et Vettel en comptait 118 l’an dernier. Il en va de même avec le championnat constructeur : en 2010, McLaren menait avec 119 points, l’année dernière, Red Bull dominait avec 185 points, alors qu’aujourd’hui ils en ont 76 de moins. En ce qui concerne l’analyse des performances de la Scuderia et de nos deux pilotes, Fernando a toujours maintenu un haut niveau (67 points et la deuxième place en 2010, 51 points et la cinquième place l’année dernière) tandis que la chute de Felipe s’est fait sentir. Le Brésilien comptait 49 points il y a deux ans, 24 points l’année suivante alors que, jusqu’à maintenant cette année, il n’en compte que 2. A Montmelo, Felipe a été très malchanceux, que ce soit en course ou en qualifications, mais tout le monde, lui plus que quiconque, s’attend à ce que ça change et ce à partir du Grand Prix de Monaco, sa deuxième maison. »

Les déclarations du directeur de l’écurie italienne ont rapidement relancé les rumeurs sur un éventuel remplacement du Pauliste en course de saison, certains noms circulants même dans la presse. Ainsi, après les noms d’Adrian Sutil, de Paul di Resta et de Nico Hülkenberg, le journal L’Equipe a avancé celui de Jérôme d’Ambrosio, pilote de réserve du Lotus F1 Team. Sur Twitter, la Scuderia préférait cependant, comme à son habitude, s’en amuser : « Quelqu’un a trouvé une bonne occasion pour promouvoir un énième candidat afin de remplacer Felipe : cette fois-ci, c’est D’Ambrosio… »

Dans une interview publiée sur le site officiel de Ferrari, le vice-champion du monde 2008 estime pour sa part que l’écart qui le sépare de Fernando Alonso n’est pas aussi grand que ce que certains veulent bien entendre : « Je pense que cette année, la seule course où il y a vraiment eu une grosse différence entre Fernando et moi, c’était en Australie. Puis, en Malaisie, la pluie a rendu plus difficile de se faire une idée précise. A partir de la Chine, la différence entre nous deux lors des qualifications n’était pas si considérable. C’était aussi le cas à Barcelone, où sans le trafic, mon tour en Q2 était dans la lignée des épreuves précédentes et mon rythme le dimanche n’était pas si éloigné [de celui de Fernando]. Je pense que nous devons également prendre en compte le fait qu’en ce moment, Fernando pilote de façon incroyable : il est en super forme, peut-être même parfait. »

Le pilote Ferrari reconnaît également être en difficulté avec la F2012, en partie à cause des faiblesses de sa monture et de son style de pilotage : « Ce n’est définitivement pas une voiture très facile à conduire et c’est dur de trouver le bon équilibre. De nombreuses fois, je me suis retrouvé à me débattre avec la voiture et, dans ces circonstances, il est facile de perdre un dixième par-ci, par-là : avec mon style de pilotage, je me bats peut-être un peu plus parce que je n’arrive pas à trouver comment conduire de façon coulée. Ensuite, c’est de notoriété publique que nous n’avons pas suffisamment d’appuis aérodynamiques et que nous manquons de traction à la sortie des virages lents, ce qui pourrait être le plus gros problème. En Espagne, nous avons fait une amélioration significative, qui se voyait clairement de part la performance de Fernando en course, mais moi aussi, quand j’ai eu le champ libre devant moi, j’avais un bon rythme. Nous avons aussi fait un peu de progrès en termes de vitesse de pointe, un autre domaine dans lequel nous avons souffert dès le début de saison. » A propos du Grand Prix d’Espagne, le Pauliste ne digère toujours pas la pénalité qui lui a été infligée en course : « Je suis sacrément énervé ! Encore aujourd’hui, j’ai du mal à comprendre la raison du drive-through et c’est à ce moment-là que ma course a été ruinée. »

Mais pour de nombreux observateurs, et alors que Felipe Massa n’est plus monté sur un podium depuis son retour à la compétition, en 2010, le terrible accident dont il a été victime lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie 2009 explique en partie ses difficultés actuelles, ce que réfute pourtant le principal concerné : « Je me suis posé la question 45.000 fois et je ne pense pas que ce soit le cas et pourquoi serais-je moins rapide ? J’ai tellement gagné pendant trois ans, onze courses, [alors] la question peut se poser. […] Tous les docteurs que j’ai consulté sont prêts à jurer, la main sur le cœur, qu’il n’y a absolument aucune trace de l’impact avec le ressort. En ce qui me concerne, je ne me sens pas du tout différent de ce que j’étais avant ce week-end. Par exemple, si c’était vrai que je n’avais plus la même faim de victoire qu’avant ou le même courage, alors comment expliquer le fait qu’au départ de la course, je suis sans doute l’un des meilleurs pilotes et que je ne suis pas du genre à me retenir quand il s’agit de dépasser. »

Le Pauliste ne s’inquiète cependant pas pour son avenir immédiat au sein de l’écurie italienne : « Je sens que l’équipe me soutient. Évidemment, ils ne sont pas heureux des résultats, tout comme moi : nous voulons tous nous en sortir et revenir à la normale. C’est possible et c’est assurément ce que je souhaite, et je sais qu’avec l’aide de l’équipe, nous allons y arriver. »

Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Un e-mail de vérification vous sera envoyé avant la publication de votre commentaire.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut