Ferrari et Raikkonen échappent à la sanction malgré une roue mal fixée
F1. Sorti des stands avec une roue mal fixée, Kimi Raikkonen risquait une sanction de la part des commissaires. Ces derniers n'ont pourtant pas pris de mesure à l'encontre de Ferrari et du pilote, estimant que la situation avait été correctement gérée.
Ferrari et Kimi Raikkonen ne seront pas sanctionnés malgré leur relâchement non-sécurisé lors du second arrêt aux stands du Finlandais pendant le Grand Prix d’Australie.
Relâché en piste malgré une roue à l’arrière gauche qui n’avait pas été correctement fixée – immédiatement signalée par le mécanicien en charge de cette tâche – le Champion du Monde 2007 a stoppé sa Ferrari dans le virage 4 du circuit de l’Albert Park.
La réglementation sur les relâchements non-sécurisés lors des arrêts aux stands est habituellement – même si des fluctuations sont à noter lors des saisons précédentes – sanctionnées par les commissaires, d’autant plus que la législation a été renforcée en ce domaine à l’intersaison : en effet, un stop-and-go de 10 secondes doit être observé quand le pilote peut rester en piste, et une autre pénalité peut être ajoutée si le pilote continue en sachant qu’il a été relâché de manière-non sécurisée.
Or, dans le cas de Kimi Raikkonen, les commissaires de la course ont considéré que la Scuderia et son pilote n’avait pas failli puisqu’elle avait surveillé la situation et arrêté la voiture aussitôt que le problème a été confirmé. « L’équipe a expliqué que le système utilisé pour contrôler les arrêts n’a pas donné l’indication selon laquelle la voiture était relâchée de manière non-sécurisée et l’équipe a demandé au pilote de s’arrêter immédiatement [une fois] que le problème a été apparent pour le pilote et la télémétrie, » peut-on lire dans la décision des officiels.
« L’équipe a regardé attentivement la télémétrie après les actions des membres de l’écurie impliqués dans l’arrêt aux stands et en plus le délégué technique de la FIA a accepté que la voiture n’était pas en condition de relâchement non-sécurisé. Les commissaires ne prennent aucune sanction. »