La Ferrari a des faiblesses qui persistent explique Charles Leclerc

Charles Leclerc a obtenu les deux dernières pôles positions. Après avoir signé un meilleur temps surprise en Q3 à Austin, le Monégasque a réitéré l'exploit à Mexico en devançant Max Verstappen de 0,097 seconde. Le Hollandais a obtenu le 3e chrono. Carlos Sainz a lui obtenu une 4e place sur la grille étasunienne puis il est parti 2e au Mexique.

Pour autant rien ne semblait gagné pour Ferrari avant le début des qualifications. Le rythme affiché pendant les essais était correct, mais Charles Leclerc avait avoué ne pas être optimiste pour les séances de qualifications. « Ce serait une énorme surprise si nous faisions la pole position, mais il ne faut jamais dire jamais », avait-il déclaré. « C'est une piste délicate. C'est très difficile de faire un tour ensemble, mais j'ai l'impression que ce week-end, nous sommes un peu trop loin. Nous avons encore beaucoup de travail à faire. »

Ferrari aurait pu espérer plus

Malgré l’appréhension de Leclerc, les deux Ferrari occupaient la première ligne au départ du Grand Prix de Mexico. Mais en course, rien ne s'est passé comme prévu. Dès le départ, Verstappen s'est immiscé entre les deux monoplaces italiennes et Sergio Perez a accroché Charles Leclerc. Bien que sa voiture n'ait pas perdu en rythme, il s'est retrouvé deuxième dès le premier virage avec une voiture abîmée. À l'arrivée, les deux pilotes ont perdu deux places chacun depuis le départ. Sainz a terminé 4e et Leclerc sur la dernière marche du podium. Un très bon résultat compte tenu des améliorations de Mercedes et de l'appréhension au départ côté italien.

Quelques regrets subsistent du côté du pilote arborant le N°16. Lors des deux départs, la monoplace a glissé. À la relance de course au 36e tour, Leclerc a failli se faire surprendre directement par Hamilton. S'il a gardé l'avantage sur le moment, trois tours plus tard, le Britannique a réussi à prendre le dessus en piste. « Au début, je pensais que je pouvais faire un très bon travail », a expliqué le Monégasque. « Mais ensuite, il y a eu un drapeau rouge, les pneus se sont refroidis, nous sommes sortis de nouveau et le ressenti n'était tout simplement pas le même. C'est un peu dommage parce qu'avant cela, c'était vraiment bien, surtout avec les pneus intermédiaires. Mais nous allons examiner cela avec les pneus Hard pour essayer de comprendre ce qui s'est mal passé afin de l'améliorer à l'avenir. À court terme, il n'y a pas de solutions miracles, je pense qu'à chaque fois que nous sortons un peu de la fenêtre optimale, nous perdons trop de temps. »

Le prochain week-end sera un format sprint. Ferrari aura moins de temps pour essayer de nouveaux réglages puisque le parc sera fermé le vendredi soir.