Alonso critique envers les responsables des drapeaux rouges à Bakou
F1. Les qualifications du Grand Prix d'Azerbaïdjan ont été marquées par quatre interruptions. Les auteurs des accidents ont gardé leur position sur la grille, ce qui n'est pas sans déplaire à Fernando Alonso, 8e sur la grille.
Lance Stroll et Antonio Giovinazzi en Q1, Daniel Ricciardo en Q2, puis Yuki Tsunoda et Carlos Sainz en Q3. Voilà les animateurs de cette séance de qualifications plutôt folle.
Fernando Alonso a pensé qu'une règle existante en IndyCar -supprimant leurs deux meilleurs tours aux responsables de drapeaux rouges- aurait été utile durant ces qualifications. Les pilotes seraient moins tentés d'aller au delà de leurs limites.
« [Cette séance] c'était le bazar » a affirmé l'Espagnol au micro de Sky F1. « C'était difficile de se mettre dans le rythme, mais c'était la même chose pour tout le monde. Nous n'avons pas pu exploiter le potentiel de la voiture, car nous avions chaussé des gommes neuves à chaque fois. »
« Ce n'est pas juste que ceux qui ont un accident puissent réparer leur voiture et repartir à leur place pour la course. »
« Nous n'avons pas le droit de toucher à la voiture sous régime de parc fermé. Pourquoi les autres y auraient droit ? »
Le Taureau des Asturies reste cependant optimiste. Son Alpine lui donne des signes prometteurs.
« Nous avions une bonne voiture aujourd'hui. Tout le weekend s'est bien passé puisque nous avons toujours terminé dans le top 10. [...] Nous avons de bonnes chances de marquer des gros points. »
À la suite de la pénalité de Lando Norris, rétrogradé de la 6e à la 9e place, Fernando Alonso s'élancera de la 8e place sur la grille.
