Red-Bull et Aston Martin responsables des gros crashs de Bakou ?
F1. L’accident de Max Verstappen et de Lance Stroll à Bakou pourrait être expliqué par une pression trop basse dans ses pneus. Leurs écuries aurait profité du manque de contrôle de la FIA pour sous gonfler leurs trains de gommes.
Ce samedi, de nombreuses rumeurs pointaient du doigt Red Bull. L’écurie autrichienne serait sous le feu des critiques après l’accident de Max Verstappen à quelques tours de la fin du Grand Prix d’Azerbaïdjan. Ces dernières avancent que l’équipe du néerlandais aurait abaissé la pression des pneus, sous le niveau minimum imposé par Pirelli (20 psi pour les pneus arrière).
Depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2013 (où 5 pilotes avaient crevé), Pirelli impose une pression minimale dans les pneumatiques. Celle-ci est contrôlée au départ des courses, et les officiels ont le droit de rentrer dans les garages pour mener la même opération sur les autres jeux de pneus. Mais les contrôles sont rarement menés dans les stands, à tel point que certaines équipes avancent même qu’elles n’auraient jamais vécu cette situation.
Ce manque de contrôle pourrait alors inciter l’intégralité des équipes à baisser la pression dans les pneus, qui permettrait d’avoir une meilleure adhérence. Cependant, avec moins d’air dans les gommes, l’usure est accélérée, augmentant alors le risque de crevaisons.
Les responsables des accidents de Lance Stroll et de Max Verstappen pourraient alors être Aston Martin et Red Bull eux-mêmes. La réponse à ces rumeurs devrait être révélée ce mardi, après la publication du rapport de l’enquête menée par Pirelli et la FIA.