Une course au Canada frustrante pour Gasly
F1. Ce fut un weekend frustrant pour Pierre Gasly sur le tracé Gilles Villeneuve. Le résultat final étant bien loin des attentes au vu de la vitesse de pointe de l'Alpine à Montréal.
Les malheurs de Pierre Gasly commençaient dès le vendredi lorsqu'un problème avec son volant l'obligeait à sortir de sa monoplace. Les essais libres 1 n'avaient alors débuté que depuis 5 minutes. Heureusement pour le Normand, le problème des caméras de surveillance a privé le reste de la grille de temps de roulage. Mais c'est lors des qualifications que le weekend du pilote Alpine s'est réellement dégradé. Arrivant à haute vitesse dans la dernière chicane pour établir un tour qui aurait dû lui permettre de passer en Q2, un obstacle nommé Carlos Sainz l'a obligé à avorter son tour. Éliminé en 17e position, du travail allait devoir être accompli le dimanche pour retrouver les points.
Pour faciliter sa remontée, son équipe décidait de lui faire chausser des pneus tendres. Un avantage qui était d'autant plus accru que Gasly était le seul pilote ayant choisi les gommes à bandes rouges pour le départ. Pointant à la 13e position après 10 tours, l'avantage de ses pneus tendres ne tardait pas à s'amoindrir. Incapable de continuer sa progression dans le peloton, le choix était pris de le faire s'arrêter au 11e tour. C'est là qu'une avalanche de malchance lui tomba dessus. Un arrêt lent de 5 secondes le voyait ressortir à une lointaine 19e place avant que la sortie de la voiture de sécurité vienne réduire à néant sa stratégie.
Englué dans le fond de peloton, Gasly a profité des incidents des autres et de son bon rythme à l'air libre pour remonter à la 12e position. Un résultat d'autant plus décevant au vu de la vitesse de l'Alpine ce weekend, qui bénéficiait d'améliorations.
« Ça n'a vraiment pas été notre weekend. Entre le timing de la voiture de sécurité qui sort un tour après notre arrêt, on perd 5 secondes dans les stands, ce qui fait qu'on se retrouve à l'arrière du peloton. Aujourd'hui c'était difficile de dépasser avec le DRS alors qu'on avait montré qu'on avait un bon rythme à l'air libre. En partant aussi loin, on se rend la vie beaucoup trop compliquée. La vitesse est là, mais c'est frustrant de ne pas la transformer en points. »
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