Le retour de la F1 en France sera "forcément émotionnel" pour Renault

Présent sur le circuit du Castellet pour la présentation de la piste qui va accueillir le Grand Prix de France en juin prochain, Cyril Abiteboul, le Directeur sportif de l'équipe Renault, a été séduit pas la configuration des lieux : « Les spectateur vont trouver leur compte, il y a vraiment des endroits sympas. Notamment la partie du virage du camp, qui est comme un petit stadium et qui va offrir à la fois quelque chose d’intéressant visuellement et un défi peut-être intéressant pour les voitures. Toutes les modifications du circuit ont été faites avec le spectateur au centre de la problématique. » s'enthousiasme le Français.

Pour Renault, seule équipe française sur la grille de départ, ce rendez-vous risque d'être particulier : « Ça va forcément être un moment assez émotionnel, c'est certain. Je ne me projette pas tellement mais il y aura au moins une Marseillaise qui retentira au départ et ce moment là sera important. Tout comme être à Silverstone est un moment important pour une bonne partie des gens qui travaillent dans la Formule 1, qui est quand même un sport très britannique. » précise Abiteboul.

Mais l'approche de Renault ne différera pas pour son Grand Prix national qui restera une course aussi importante que les autres prévient le Directeur sportif de la firme au losange : « Il y a 21 courses, chaque course est importante et on a envie de faire le mieux possible à chaque fois. Après il n'y a pas de préparation particulière pour briller au Grand Prix de France. En matière de caractéristiques aérodynamiques, c'est une piste assez équilibrée, assez standard, qui n'aura pas besoin d'un package particulier comme à Monaco ou Bakou par exemple. Donc quand on se prépare pour une saison, on se prépare aussi pour un Castellet. »

Quant on lui demande si sa présence sur place pourrait apporter un léger avantage à son équipe pour le Grand Prix, Abiteboul répond amusé : « Je ne peux pas prétendre ça, non. Disons simplement que venir sur place nous offre toujours un œil différent, quelque soit l'endroit. Donc je pense que quand on en parlera, quand on fera les briefings, on pourra avoir une attention particulière sur certains éléments que je suis en train de regarder mais, vous savez, les ingénieurs et les outils de simulation sont, malheureusement, tellement plus pertinents que l’œil humain, même le plus habitué. Par contre, j'enverrai quand même mes pilotes, ils ne sont pas loin tous les deux ! » conclut-il avec une touche d'humour.