Grand Prix d'Azerbaïdjan : Le Top / Flop de la rédaction
F1. Le week-end passé marquait le retour de la Formule 1 dans les rues de Bakou. Pour ce premier week-end au nouveau format du Sprint, les fans en ont eu pour leur argent avec une très belle victoire signée Sergio Pérez. Voici le Top / Flop de la rédaction.
Le TOP 3 :
1. Pérez, roi proclamé des circuits urbains
Il est bien évidemment l'homme du week-end ! Sergio Pérez s'identifie clairement comme l'adversaire numéro un de Max Verstappen dans une saison où Red Bull paraît intouchable sans imbroglio.
Le Mexicain a tout simplement remporté les deux courses du week-end, en commençant par le Sprint du samedi où il est apparu impérial face à ses concurrents. Le lendemain, il a profité de la voiture de sécurité pour passer son coéquipier avant de mener de main de maître une course pleine de sang froid.
Il revient ainsi à 5 points de Verstappen au championnat du monde, en égalant le Néerlandais au nombre de victoires cette saison après sa précédente victoire dans les rues de Djeddah. Les circuits en ville ont trouvé leur nouveau patron !
2. Leclerc enfin récompensé
Après un début de saison compliqué, Charles Leclerc et la Scuderia Ferrari ont enfin relevé la tête de l'eau en Azerbaïdjan. Le pilote Monégasque a de son côté signé les deux poles du week-end, pour la première édition de ce nouveau format Sprint, en devançant nettement les pilotes Red Bull autant le vendredi que le samedi.
En course Sprint, il se paie le luxe de devancer Max Verstappen malgré la différence de performance entre sa Ferrari et la gargantuesque Red Bull, ne lâchant prise que face à un superbe Sergio Pérez. Le dimanche, il s'est révélé une nouvelle fois être le meilleur des autres en allant cueillir son premier podium de la saison avec sa 3ème place.
Voilà de quoi faire du bien au moral des troupes !
3. Alonso maximise encore
Pour la première fois depuis le début de la saison, Aston Martin n'était pas la rivale principale de Red Bull sur ce Grand Prix. L'écurie de Lawrence Stroll a payé cher son manque d'efficacité moteur dans les longues lignes droites azéries en plus des problèmes de DRS qui l'a affecté dès le vendredi. Mais malgré cela, Aston peut compter sur un magnifique Fernando Alonso !
Le Taureau des Asturies a comme toujours sorti les cornes en course pour aller devancer les Mercedes et Carlos Sainz afin d'aller chercher le meilleur résultat possible pour son écurie. Maître en gestion des pneus, l'Espagnol échoue même à seulement 8 dixièmes de Charles Leclerc à une superbe 4ème place... son premier Grand Prix sans podium de l'année ! Ce dimanche, il était difficile de faire mieux pour le double champion du monde.
Lire aussi : Grand Prix d'Azerbaïdjan - Les chiffres clés
Le FLOP 3 :
1. Alpine, noir c'est noir
Quel week-end galère pour nos Français ! Pour Pierre Gasly, un moteur partie en fumée dès son deuxième tour le vendredi matin, une sortie de piste en qualif l'après midi, encore des ennuis pour les qualifs Sprint et deux courses parties des bas fond du classement.
Pour Ocon, une voiture impossible à régler, un départ des stands pour le Sprint comme pour la course principale et un Grand Prix aux allures de séance d'Essais Libres grandeur nature.
Après l'échec de Melbourne où la performance était au rendez-vous, Bakou confirme les déboires d'Alpine dans cette période en espérant pour la firme française que la mauvaise passe soit de courte durée.
2. Sainz à contre-courant
Si ses résultats sont honnêtes comptablement parlant, Carlos Sainz a semblé vraiment subir son week-end à Bakou. Le pilote Espagnol essuie aussi et surtout la comparaison face à son coéquipier Leclerc auteur de deux poles position et un podium face aux Red Bull quand lui se fait battre par une Mercedes le samedi et une Aston Martin moins en forme le dimanche.
Le numéro 55 va devoir rapidement se ressaisir au risque de passer définitivement dans le rôle de porteur d'eau de son coéquipier monégasque.
3. Les erreurs à répétitions de De Vries
S'il est normal qu'un rookie fasse des erreurs et "casse du carbone" lors de sa première saison, le Néerlandais Nyck De Vries a déjà usé beaucoup de son capital lors de ses 4 premiers Grand Prix. Une voiture dans le mur en qualifications comme en course alors que Tsunoda surnage dans une AlphaTauri mal née, et voilà la recrue star de l'équipe déjà sur le grill pour les prochains Grand Prix !
Dire que le clan au Taureau Rouge n'est pas réputé pour sa patience légendaire relève de l'euphémisme. A De Vries à présent de récupérer le crédit confiance qu'il a acquis lors des dernières saisons et qui a poussé pour la première fois Red Bull à faire le choix de recruter en dehors de sa filière.
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